Le conseil exécutif du SCFP Colombie-Britannique appuie la charte de protection proposée par le journaliste canadien primé Mohamed Fahmy, qui permettrait d’inscrire dans la loi le droit des citoyens canadiens d’être protégés par le gouvernement fédéral contre de graves violations des droits de la personne dans d’autres pays.
« M. Fahmy a pris la parole à notre congrès plus tôt cette année, et les délégués ont été visiblement émus par l’épreuve qu’il a subie lors de son emprisonnement injustifié pendant plus d’un an dans une prison à sécurité maximale, en Égypte », a déclaré Paul Faoro, président du SCFP Colombie-Britannique. « J’ai écrit une lettre au premier ministre Justin Trudeau pour l’exhorter à adopter la charte de M. Fahmy, qui permettrait de s’assurer qu’aucun autre Canadien ne soit forcé de subir une telle expérience. »
La charte de protection a été élaborée par Fahmy conjointement avec Amnistie Internationale, à la suite de son pardon par le gouvernement égyptien, sa libération et son retour au Canada. Alors que Fahmy était emprisonné et en attente d’un jugement, le gouvernement canadien d’alors et le premier ministre Stephen Harper ont refusé d’intervenir en son nom malgré son innocence, laissant Fahmy languir en prison aux côtés de combattants jihadistes condamnés.
« Défendre les droits des Canadiens à l’étranger ne devrait jamais être optionnel pour les politiciens », a dit Faoro. « La charte proposée par M. Fahmy et Amnistie Internationale ferait en sorte que tous les citoyens canadiens qui ont besoin de l’appui de leur gouvernement à l’étranger obtiennent cet appui lorsqu’ils en ont besoin, et ce sans être assujettis aux caprices partisans des politiciens. »
Vous pouvez lire la charte de protection de Mohamed Fahmy (en anglais seulement) ici.