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TORONTO – Les travailleuses et travailleurs de l’éducation représentés partout en Ontario par le Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP) ont augmenté leurs moyens de pression au travail aujourd’hui, puisque la dernière ronde de négociations n’a pas mené à un accord.

« Nous n’avons constaté aucun changement sur les questions pour lesquelles les membres du SCFP nous ont envoyés à la table de négociation », a dit Terri Preston, présidente du Comité de coordination des conseils scolaires de l’Ontario (CCCSO), après que les réunions avec le Conseil des associations des conseillers scolaires se sont terminées sans progrès suffisant, hier.

Bon nombre des questions que le SCFP a amenées à la table portent moins sur l’argent et plus sur la volonté de reconnaître l’importance du travail des membres, a expliqué Preston, en ajoutant que les niveaux de dotation constituent l’un des principaux problèmes. Les concierges, les aides-enseignants et d’autres constatent qu’ils sont de moins en moins nombreux, et que certains de leurs quarts de travail sont réduits de moitié.

Dans certains cas, il semble que nous avons affaire avec un effort délibéré d’ignorer les réalités de nos emplois. Par exemple, la formule actuelle de financement des écoles ne paie pas pour le balayage des corridors des écoles. Pouvez-vous imaginer que l’on s’attend au nettoyage d’une école, mais sans inclure le balayage des couloirs? »

Preston a continué : C’est pourquoi nous travaillons dur pour assurer des niveaux de dotation adéquats pour les concierges : pour pouvoir offrir des programmes d’entretien préventifs efficaces et maintenir un environnement d’apprentissage propre et sécuritaire.

Elle a également exprimé la crainte que, en l’absence de progrès dans les négociations, les étudiants ayant des besoins spéciaux ne reçoivent pas l’aide supplémentaire dont ils ont besoin.

Nous prenons au sérieux notre travail et les rôles que nous jouons dans la communauté scolaire. Pourtant, notre participation à des réunions du personnel, à des soirées avec les parents et à des activités scolaires spéciales est trop souvent non rémunérée, a ajouté Preston. « Nous demandons seulement que les travailleuses et travailleurs de l’éducation soient autorisés à prendre un rôle officiel dans les réunions et événements qui sont si importants pour améliorer les chances de succès des étudiants. »

La première phase des moyens de pression au travail, qui a commencé à la première semaine d’école, a été entreprise par les 55 000 travailleurs de l’éducation représentés par le Syndicat canadien de la fonction publique. On souhaite imposer des limites sur le travail non rémunéré des employés en leur demandant de ne pas travailler pendant les pauses et pauses-repas non rémunérées et d’éviter d’effectuer des tâches avant ou après leur quart de travail.

Pour la deuxième phase, de nouvelles instructions ont été ajoutées à celles de la première phase, comme éviter de manipuler des matières dangereuses si le matériel approprié n’est pas disponible ou de fournir des rapports qui ne sont pas obligatoires. Comme dans la première phase, les actions des membres du SCFP ne compromettent aucunement la sécurité des élèves.

« Les prochaines étapes comprendront des grèves tournantes et une grève à l’échelle de la province si la prochaine ronde de négociations n’aboutit pas à un accord », dit Preston.

Les travailleuses et travailleurs de l’éducation qui sont sans contrat depuis plus d’un an comprennent les aides-enseignants, le personnel de bureau, les concierges, les gens de métier, les enseignantes et enseignants, les bibliotechniciens, les éducatrices de la petite enfance, les techniciens de l’informatique, les orthophonistes et plusieurs autres.

Pour plus de renseignements, communiquez avec :

Mary Unan
Service des communications du SCFP
905-739-3999 poste 240
 647-390-9839