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Truro – Le président du SCFP-Nouvelle-Écosse, Danny Cavanagh, est horrifié par l’irresponsabilité du ministre fédéral des Finances qui rejette l’urgence d’agir dans le dossier du Régime de pensions du Canada.

« Il y a tant de gens qui risquent de vivre leur âge d’or dans la pauvreté, explique-t-il, qu’on n’arrive pas à comprendre pourquoi le gouvernement fédéral ne voit pas l’importance de leur assurer une retraite digne. »

Il ajoute que le gouvernement a fait preuve d’irresponsabilité en dépensant autant d’argent pour réunir les ministres des Finances autour de la question du RPC, pour finalement ne pas discuter de sa bonification.

« Rien, absolument rien ne vient appuyer les dires de M. Flaherty quand il affirme que l’économie en pâtirait, souligne M. Cavanagh. En fait, lorsqu’on a augmenté les cotisations au début des années 90, on a constaté une croissance de l’économie et de l’emploi. »

Selon lui, le ministre Flaherty devrait avoir honte de tromper les Canadiens en faisant croire que les cotisations au RPC sont un impôt sur la masse salariale, alors qu’il s’agit d’un salaire reporté.

Le SCFP appuie une augmentation modeste et graduelle des cotisations afin de pouvoir éventuellement doubler les prestations de tous les travailleurs.

Onze millions des dix-neuf millions de travailleurs canadiens n’ont pas de régime de retraite au travail. « C’est ce qui rend le RPC si important! », s’écrie M. Cavanagh.

Les grands perdants de cette débâcle? Les PME, dit-il, parce que les gens sans pension décente n’auront pas d’argent à dépenser.

« Le modèle du Régime de pensions du Canada est solide, ça ne fait aucun doute. Cela dit, si on ne l’améliore pas bientôt, nous perdrons la prochaine génération, dans vingt ou trente ans. »