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Des milliers d’étudiants à l’Université de Windsor voient leur session mise en péril : les négociateurs de l’université ont rompu les négociations sans même étudier la dernière offre de la section locale 1393 du Syndicat canadien de la fonction publique.

« Nous ne savons plus quoi faire, admet Dean Roy, président du SCFP 1393. Notre comité de négociation a bien tenté, dans notre offre, de répondre aux préoccupations soulevées par l’employeur, mais celui-ci a quitté la table en guise de réponse. »

« Pendant toute la démarche, poursuit-il, l’université a exigé que les travailleurs paient le prix de son incapacité à gérer adéquatement les programmes de ressources humaines qui permettent aux travailleurs de recevoir un traitement et une compensation justes. Nous avons toujours été d’accord pour aider l’administration à assurer le bon fonctionnement de ces programmes, mais cela est impossible lorsque celle-ci n’est pas prête à adopter une gestion efficace. »

Les 282 ouvriers qualifiés et professionnels de l’université sont en grève depuis le 8 septembre. L’administration universitaire avait alors refusé de retirer les concessions qu’elle exige. Les questions du système actuel d’évaluation des emplois et du droit de supplantation achoppaient.

Selon M. Roy, le syndicat demeure prêt et disponible à négocier. Il demande d’ailleurs aux étudiants, aux enseignants et à toute la communauté universitaire d’exiger le retour de l’administration à la table des négociations : « L’administration joue un jeu dangereux avec l’avenir de milliers d’étudiants dont le programme d’études inclut des laboratoires. À plusieurs reprises depuis le début de cette grève, elle a mis en danger la sécurité du campus et de la population. Le conseil d’administration de l’université doit maintenant intervenir et ordonner à l’administration de respecter les principes et les priorités qu’il a fixés en matière de relations de travail. »

M. Roy conclut en remerciant les étudiants, les professeurs et le personnel de l’université pour « leur incroyable soutien » au cours de ce litige qui dure depuis près de trois semaines : « Nous sommes désolés des inconvénients qu’entraîne le refus de négocier de l’administration. Soyez assurés que nous sommes prêts à négocier à tout moment. »

Pour en savoir plus, contactez : 

Dean Roy
Président du SCFP 1393
 226-347-1063

Kevin Wilson
Service des communications du SCFP
 416-821-6641