Message d'avertissement

Attention : cette page est tirée de nos archives. Il se pourrait que notre site Internet contienne des informations plus récentes sur ce sujet. Pour le savoir, utilisez notre moteur de recherche.

L’Université de Windsor doit commencer à « négocier sérieusement » une convention collective équitable avec ses employés affectés à la maintenance et à l’alimentation, avertit le président de la section locale 1001 du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP 1001), Dave Montgomery.

« Nous n’avons pas fait les progrès escomptés, malgré plusieurs mois de négociations, explique-t-il. C’est pourquoi nous demandons au ministère du Travail un rapport recommandant de ne pas instituer de commission de conciliation. Nous espérons ainsi recentrer nos efforts et ceux de l’employeur sur l’essentiel, afin de conclure une entente équitable pour toutes les parties; une entente qui saura aussi préserver la qualité de l’éducation postsecondaire dispensée par l’Université Windsor. »

Le ministère du Travail produit un tel rapport à la demande de l’une des parties, au cours de la négociation collective, lorsque la partie demanderesse estime que les négociations sont dans l’impasse. Il permet aux parties d’avoir recours aux services d’un médiateur provincial. Il déclenche aussi un décompte de 17 jours vers la grève ou le lock-out.

L’université et le syndicat devraient donc être en position légale de déclencher le lock-out ou la grève le 23 septembre à minuit une.

« Nos membres ne souhaitent pas du tout la grève, assure M. Montgomery, tandis qu’un lock-out aurait des répercussions catastrophiques sur le renom de l’université. Nous espérons donc que l’employeur se mettra à négocier sérieusement et qu’il arrivera à la table fin prêt à dialoguer. »

La section locale 1001 du SCFP représente quelque 300 employés à plein temps et à temps partiel affectés aux services alimentaires, à la maintenance, à l’entretien des terrains et à l’entretien des immeubles de l’Université de Windsor. Parmi les points litigieux, on compte la sous-traitance d’opérations vitales ayant un grand impact sur la qualité de la vie sur le campus et dans les environs, la sécurité des retraites et les salaires.

« Attention, lance M. Montgomery : la sous-traitance est mauvaise pour la collectivité, ainsi que pour notre communauté étudiante. Elle exploite les personnes vulnérables et soustrait de l’argent à la collectivité. »

« Nous sommes prêts à négocier aussi longtemps qu’il le faudra pour conclure une entente équitable qui protégera la qualité de l’éducation postsecondaire, conclut-il, mais encore faut-il que nous ayons un vis-à-vis prêt à faire de même. »

Pour en savoir plus, contactez : 

Dave Montgomery
Président du SCFP 1001
519-991-6892

Kevin Wilson
Service des communications du SCFP
 416-821-6641