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Selon la section locale 1600 du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP), qui représente plus de 400 employés du zoo de Toronto, la direction de cet établissement s’est mise en mode lock-out.

« La semaine dernière, la direction du zoo a demandé au ministère du Travail un rapport de non-conciliation, ce qui nous préoccupe et nous surprend beaucoup », raconte Christine McKenzie, présidente du SCFP 1600, la section locale qui représente de nombreuses classes d’employés du zoo, dont les horticulteurs, employés de maintenance, gardiens de zoo, gens de métier, aides en nutrition animale et techniciens vétérinaires.

Le 4 avril, la direction du zoo a avisé les négociateurs de la section locale 1600 qu’elle tenterait d’obtenir du ministère du Travail un rapport recommandant de ne pas instituer de commission de conciliation. Selon les lois ontariennes, l’une ou l’autre des parties peut déclencher un arrêt de travail 17 jours après la production d’un tel rapport.

Ainsi, on s’attend à ce que le zoo puisse déclencher un lock-out légal à partir du 26 avril à minuit une.

« C’est préoccupant, explique Mme McKenzie, parce que le zoo semble prêt à mettre toute la saison printanière en jeu, y compris l’attraction des pandas, en cheminant à toute vapeur vers un lock-out. Et c’est surprenant, puisque, tout au long des pourparlers, la direction a systématiquement refusé de participer à des négociations un tant soit peu sérieuses. »

« Nous avons déposé des offres, encore et encore, pour régler les priorités que défend la direction dans cette ronde, poursuit-elle. Nos membres ont demandé des améliorations très modestes à leur convention collective. Or, la direction a refusé carrément de tenir compte de nos priorités; elle a même refusé d’étudier les offres que nous avons faites pour tenir compte des points qu’elle a elle-même soulevés. »

L’équipe de négociation de la section locale 1600 compte rester à la table des négociations aussi longtemps qu’il le faudra pour décrocher une convention collective juste pour la population et les travailleurs, tout en respectant les besoins du zoo, à condition que la direction s’asseoit à cette même table, de bonne foi. « Nous ne pouvons pas négocier seuls, lance Mme McKenzie. Nous avons besoin d’un interlocuteur : la direction du zoo. »

Les membres de la section locale 1600 tiendront une séance d’information devant l’hôtel de ville de Toronto ce jeudi 11 avril, avant l’assemblée ordinaire du conseil d’administration du zoo qui doit commencer à 14 h.


Pour en savoir plus, contactez : 

Christine McKenzie, présidente du SCFP 1600, 416-579-2873

Kevin Wilson, service des communications du SCFP, 416-821-6641