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OTTAWA (Ontario) – Le syndicat qui représente plus de 800 membres dévoués du personnel de première ligne au Centre de soins prolongés Bruyère d’Ottawa avertit les résidents et les familles que les compressions à venir nuiront considérablement à la qualité des soins. Le syndicat a appris cette semaine que la direction est à planifier l’élimination graduelle des aides-soignants parallèlement à de mesures draconiennes de diminution du nombre de lits dans les services de gériatrie, de soins des accidents vasculaires cérébraux et de soins palliatifs, en plus d’autres compressions dans les services de l’environnement, de l’alimentation et d’autres encore.

« Nos membres sont à la base même de cet établissement où ils assurent des services de première ligne aux résidents, dit Brian Grant, Président de la section locale 4540 du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP). Nous sommes les travailleurs qui donnent le bain et qui nourrissent vos êtres chers et nous sommes ceux et celles qui prodiguent thérapies et traitements dont ces patients ont absolument besoin. »

Au moment d’annoncer ces compressions, les dirigeants de Bruyère ont déploré un déficit de 4,2 millions. Le SCFP n’a pas obtenu le détail de toutes les compressions, mais les coupures en préparation pourraient inclure :

  • L’élimination de dix lits en gériatrie 
  • L’élimination de dix lits en soins des accidents vasculaires cérébraux 
  • L’élimination de cinq lits en soins palliatifs 
  • Des compressions dans les services alimentaires et environnementaux
  • L’élimination de postes de secrétaires-réceptionnistes, de porteurs et de préposés à la réadaptation
  • L’élimination graduelle de la classe d’emploi des aides-soignants
  • D’importantes pertes d’emplois menaçant les soins directs aux patients. 


« Il y a longtemps que le SCFP demande une augmentation du nombre d’heures de soins par résidents dans le cadre d’un rehaussement des normes de soins, dit la conseillère nationale du SCFP, Nathalie Stringer. Malheureusement, avec ces compressions annoncées, la direction du Centre de soins prolongés fait exactement le contraire et applique des normes de soins à la baisse. C’est pourquoi nous demandons aux familles des patients et des résidents de prendre contact avec la direction de Bruyère et leur député afin de leur demander une augmentation du financement et le retrait de ces compressions. » 

« C’est avec une charge de travail et des pressions qui s’alourdissent sans cesse que nous prodiguons 24 heures sur 24 des soins aux patients et aux résidents et nous disposons toujours de moins de ressources pour assurer des soins sécuritaires et attentifs, a ajouté Brian Grant. Nos clients font partie des gens les plus vulnérables de la société et ils méritent les plus hautes normes en matière de soins. Nous sommes déterminés à continuer à assurer la meilleure qualité de soins possible et c’est pourquoi nous devons prendre la parole au nom de nos patients. Si ces compressions sont effectivement mises en œuvre, elles auront un effet dévastateur sur la façon dont les soins sont prodigués. » 
  

Pour information :

Brian Grant, Président Section locale 4540 du SCFP : 613-863-4540

Nathalie Stringer, Conseillère syndicale nationale SCFP : 613-806-2250