Message d'avertissement

Attention : cette page est tirée de nos archives. Il se pourrait que notre site Internet contienne des informations plus récentes sur ce sujet. Pour le savoir, utilisez notre moteur de recherche.

Charlottetown -  Pour la Journée du chandail rose, le personnel du bureau du SCFP.-Î.-P.-E. et le personnel d’encadrement pédagogique rattaché aux sections locales 1145, 1770, 1775 et 3260 ont fait front commun pour promouvoir le respect à l’école et au travail. La Journée du chandail rose est née en 2007, en Nouvelle-Écosse, quand deux élèves du secondaire ont encouragé leurs camarades de classe à porter du rose pour soutenir un garçon victime d’intimidation parce qu’il avait porté cette couleur à l’école.

« Le courage de ces élèves et leur geste de solidarité nous inspirent beaucoup, explique Linda Jones, présidente de la section locale 3260 qui représente des aides-enseignants, des travailleurs des services à la jeunesse et des surveillants. C’est la preuve qu’ensemble, nous pouvons lancer un message fort pour que tout un chacun se sente le bienvenu et en sécurité à l’école. »

« Il est très important de sensibiliser les gens au problème de l’intimidation, souligne John Doucette, président de la section locale 1775 qui représente le personnel d’entretien des écoles. Il faut savoir reconnaître l’intimidation et se sentir encouragé à la dénoncer. »

« Nos élèves, leurs parents et les travailleurs scolaires trouveront des renseignements utiles sur l’intimidation et les relations saines avec les autres sur le site Internet national PREVNet ( prevnet.ca ), rappelle Melvin Jay, président de la section locale 1145 qui représente les chauffeurs d’autobus scolaire. Les groupes communautaires comme SAVE (Students Against Violence Everywhere) offrent aussi des programmes de prévention de l’intimidation. »

« Les employés du milieu scolaire coopèrent avec les enseignants et les conseils scolaires pour appuyer les politiques et les projets anti-intimidation », affirme Dianne MacKenzie, présidente de la section locale 1770 qui représente les employés du soutien administratif.

« Il n’y a pas que les jeunes qui sont aux prises avec l’intimidation, ajoute Lori MacKay, présidente du SCFP-Î.-P.-E. C’est quelque chose de trop répandu dans nos milieux de travail, surtout en période de rationalisation, de sous-traitance, de difficultés économiques, quand la charge de travail accrue et le déséquilibre travail-famille mettent plus de pression sur les épaules des travailleurs, des dirigeants et des familles. Notre syndicat propose à ses membres des ateliers où ils apprennent à identifier l’intimidation, à la faire cesser et à la prévenir. »

L’intimidation au travail est maintenant reconnue mondialement comme un risque à la santé et à la sécurité au travail. Dans certaines provinces, comme l’Ontario, on a ajouté aux lois sur la santé-sécurité des dispositions concernant l’intimidation et d’autres formes de violence au travail. « Le SCFP-Î.-P.-E. et le comité de la condition féminine de la fédération du travail de l’Î.-P.-E. (la PEI Federation of Labour) demandent au gouvernement de l’Île-du-Prince-Edouard de faire de même », conclut Mme MacKay.

Le SCFP-Î.-P.-E. représente quelque 3 000 travailleurs du secteur public. La section locale 1145 représente environ 400 travailleurs du domaine des transports. La section locale 1770 représente environ 240 employés en soutien administratif. La section locale 1775 représente quelque 320 employés affectés à l’entretien. Enfin, la section locale 3260 représente environ 600 aides-enseignants, travailleurs des services à la jeunesse et surveillants.