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La section 21 du SCFP a fait savoir au conseil exécutif de la Ville de Regina qu’il était impératif de tenir une discussion publique et de rendre des comptes dans le dossier de l’usine d’épuration des eaux usées. Tim Anderson, président de la section locale 21 du SCFP, a présenté un court mémoire  à la réunion du conseil de cet après-midi.

« Nous vous invitons à reporter votre décision à plus tard et à tenir des assemblées publiques sur le sujet immédiatement, a dit M. Anderson au conseil. Les eaux potables et usées sont essentielles à notre vie et la très grande majorité des gens veulent que ces services soient offerts par le secteur public. »

Tim Anderson a informé le conseil exécutif que, selon des faits démontrés, les PPP coûtent plus cher que les méthodes conventionnelles de financement de l’infrastructure publique. Il a cité l’exemple de la Ville de Moncton qui doit payer des taux d’intérêt annuel de 10 % en vertu du contrat de location de son usine de traitement des eaux usées. Le financement privé, dans ce cas, oblige Moncton à payer 14,4 millions de dollars de plus sur sa dette en 20 ans, pour un projet d’immobilisation de 23 millions de dollars.

Un autre facteur qui milite contre la privatisation des services d’eaux potables et usées, c’est que le secteur public assume tous les risques, par exemple si un exploitant de PPP fait faillite ou se retire d’un projet parce que les profits ne sont pas assez élevés. L’Association britannique des comptables agréés a examiné l’expérience globale des PPP et a conclu que « le rapport coûts–avantages est difficile à établir avec certitude à cause des coûts plus élevés associés au financement privé et de la forte prime payable pour le facteur de risque ».

La section locale 21 du SCFP représente environ 1 300 salariés permanents et occasionnels de la Ville de Regina qui fournissent d’importants services de première ligne dans les domaines des travaux publics, des parcs et loisirs, des eaux potables et usées et des services communautaires. Le syndicat a découvert, le 8 février, que la Ville veut privatiser la nouvelle usine d’épuration des eaux usées.