Message d'avertissement

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La tension et les douleurs en lien avec la fusion de deux agences du bien-être de l’enfance s’intensifieront la semaine prochaine, à moins qu’on puisse éviter la tourmente ce weekend. C’est l’avertissement que lancent les travailleurs de première ligne de Family and Children’s Services of Lanark, Leeds and Grenville, en Ontario.

Déterminés à renforcer les programmes tout en desservant une région de la taille de l’Île-du-Prince-Édouard, les conseillers en établissement et les employés à la protection de l’enfance et à l’administration de l’agence se servent des leviers à leur disposition, dans le cadre du renouvellement de leur convention collective, pour s’assurer un milieu de travail sain et sécuritaire. Leur priorité : garder leur charge de travail raisonnable afin d’avoir suffisamment de temps à consacrer à chaque dossier de négligence ou d’abus.

Dans la dernière année, des dizaines d’agences ontariennes du bien-être de l’enfance, certaines en période de fusion, ont coopéré afin de trouver des solutions créatives, sous un nouveau modèle de financement gouvernemental, pour arriver à conclure des négociations difficiles et éviter toute perturbation des services.

« Nous aussi, nous pouvons trouver une solution qui maintiendra la qualité des services offerts aux enfants qui ont besoin de nous, lance Mike Burt, président de la section locale 2577 du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP). Or, il faut que, des deux côtés, on constate un désir d’améliorer les programmes. »

M. Burt souligne que, à l’échelle du secteur du bien-être de l’enfance, on a déjà conclu de nouvelles conventions collectives dont les conditions de travail diffèrent de celles proposées par le SCFP 2577. « D’autres agences ont ouvert la voie. Nous ne demandons pas à notre direction d’innover, seulement de se conformer à la norme dans notre secteur. L’aberration, ici, c’est notre employeur. Il souhaite abaisser les conditions de travail qui permettent au personnel de bien protéger les enfants à risque. Nous ne comprenons pas comment notre agence peut croire qu’elle arrivera à garder ses employés expérimentés si ses conditions de travail sont inférieures à celles des agences voisines. »

Le SCFP 2577 et les négociateurs de Family and Children’s Services of Lanark, Leeds and Grenville se rencontreront jeudi et vendredi de cette semaine pour deux derniers jours de pourparlers avant l’échéance du déclenchement de la grève ou du lock-out, le lundi 4 février 2013 à 00 h 01.

« Nous demeurons optimistes et croyons que l’employeur comprendra qu’il vaut mieux régler nos différends et adopter le modèle et les conditions de travail qui sont la norme dans notre secteur, conclut M. Burt. C’est ce qu’il faut faire pour assurer la sécurité des enfants et la stabilité des services. »
  

Pour en savoir plus, contactez :

Mike Burt                      
Président du SCFP 2577                            
 613-222-4901

Stella Yeadon            
Service des communications du SCFP 
 416-559-9300