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La Regina Public Library (RPL) s’est présentée à la table de négociation, hier, avec de modestes bonifications à ses offres, mais elle s’entête à exiger de ses employés affiliés au SCFP de larges concessions salariales. Ses demandes ont d’ailleurs fait dérailler la conciliation.

Malgré l’aide du conciliateur provincial Doug Forseth, les deux parties n’ont échangé qu’une poignée de propositions au cours de la journée. L’employeur a refusé de retirer ses exigences selon lesquelles les syndiqués du SCFP 1594 travailleraient des quarts plus longs à salaire moindre le dimanche, en plus d’accepter que les nouveaux employés n’aient plus droit à une indemnité de départ à long terme et que les nouveaux employés à temps partiel aient accès à une assurance maladie et dentaire moins généreuse.

En fin d’après-midi, l’employeur a déposé sa soi-disant « offre finale », avant d’annuler la séance de conciliation du 10 avril.

« Nous sommes très déçus de voir que le conseil et la direction de la bibliothèque s’entêtent à refuser de négocier un contrat équitable pour nos 180 membres, qui sont sans convention collective depuis 27 mois », a déclaré la présidente du SCFP 1594, Debbie Mihial. L’employeur a bien fini par bonifier son offre salariale, mais celle-ci est conditionnelle à ce que les syndiqués du SCFP 1594 acceptent d’importantes concessions monétaires.

« Le conseil de la RPL est résolu à se doter d’une main-d’œuvre à deux vitesses, où les nouvelles embauches auront droit à une fraction des avantages sociaux des employés actuels, a-t-elle expliqué. De plus, l’employeur refuse d’étudier toute clause qui garantirait notre équité salariale et le plan d’évaluation des emplois que les parties ont élaboré et mis en œuvre au fil des ans. »

Selon Mme Mihial, le comité de négociation organisera une assemblée syndicale spéciale afin de discuter des avenues à envisager pour décrocher une convention collective équitable. Plus tôt cette semaine, les syndiqués ont accordé un mandat de grève à leur syndicat, à une hauteur de 83 %.