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Un sondage récent montrait que les Torontois tiennent à leurs services publics (84 % veulent que le financement soit accru ou maintenu).  Maintenant, un nouveau sondage révèle que cet appui s’étend aux droits des travailleuses et travailleurs qui fournissent ces services. 

Le sondage, qui comporte une marge d’erreur de +/-4,0 %, a été mené par entrevue téléphonique directe auprès de 600 résidents de Toronto par le Groupe Environics Research, du 9 au 12 mars.  Il avait été commandé par le Syndicat canadien de la fonction publique.

Il révèle que les trois quarts des Torontois sont satisfaits des services publics municipaux.  En outre :

  • 54 % croient que les travailleuses et travailleurs de la ville sont « extrêmement importants » dans la prestation de ces services (91 % disent qu’ils sont importants, en général).
  • 77 % des répondants croient qu’une réduction du personnel nuirait aux services.
  • Près de huit répondants sur dix s’opposent à l’élimination du transfert des soins à des établissements de soins de longue durée, ce qui mènera, selon eux, à une détérioration des soins.


Bien que l’employeur adhère à une stratégie d’érosion des droits des travailleuses et travailleurs à temps partiel, le public croit fermement que leurs conditions de travail devraient en fait être améliorées :

  • 71 % croient que les avantages sociaux devraient être accordés à tous les employés à temps partiel permanents, et ce même chez les répondants qui sympathisent avec la Ville.
  • Les trois quarts croient que l’élimination d’autres emplois à temps plein nuira aux services.


Une majorité de la population s’oppose aux méthodes agressives adoptées par la Ville dans les négociations et, fait à souligner, une mince majorité appuierait une grève en cas de menace de reculs unilatéraux en matière de sécurité d’emploi et d’avantages sociaux.

  • 62 % désapprouvent le fait que la Ville menace d’imposer de nouvelles conditions défavorables aux travailleuses et travailleurs.
  • 54 % croient qu’une grève serait justifiée si la Ville réduisait de manière unilatérale les avantages sociaux et affaiblissait la sécurité d’emploi.


La Bibliothèque publique de Toronto est un exemple parfait du grand respect que portent les Torontois aux travailleuses et travailleurs du secteur public :

  • Une majorité (61 %) des répondants sont du côté des bibliothécaires et non de l’employeur dans les pourparlers de négociation.
  • 64 % sont spécifiquement contre une autre diminution du nombre d’emplois à temps plein en faveur d’emplois à temps partiel dans les bibliothèques.
  • 77 % croient que la perte de postes dans les bibliothèques nuirait à la qualité des services de bibliothèque.


« Je suis heureux de voir des chiffres qui mettent en lumière ce que nos membres savent déjà, tout comme ceux qui comptent sur les services qu’ils offrent, a affirmé Tim Maguire, président de la section locale 79 du SCFP.  Les Torontois sont gagnants lorsque nous pouvons faire notre travail – parce que notre travail, c’est de les appuyer. »

« J’espère que ce sondage aidera l’employeur à se concentrer sur son travail : négocier une convention collective qui soit profitable pour tout le monde. »

« L’appui aux bibliothécaires est clair dans toutes les succursales de la ville, a souligné Maureen O’Reilly, présidente de la section locale 4948 du SCFP (Syndicat des travailleuses et travailleurs de la Bibliothèque publique de Toronto). Si les membres du conseil passaient plus de temps dans les bibliothèques qu’ils supervisent et moins de temps à planifier leurs attaques idéologiques, ils sauraient déjà cela.  Ils doivent promouvoir un environnement qui nous permettra de faire le travail que nous aimons et auquel les résidents de Toronto s’attendent. »

  

Pour en savoir plus :

Cim Nunn
Communications du SCFP
416 627-7695