Message d'avertissement

Attention : cette page est tirée de nos archives. Il se pourrait que notre site Internet contienne des informations plus récentes sur ce sujet. Pour le savoir, utilisez notre moteur de recherche.

Dans la foulée de la décision irresponsable de licencier six travailleurs de première ligne et de diminuer de façon importante les services à ses deux bureaux, le plus important syndicat de la province demande une révision par un organisme indépendant de la Commission des droits de la personne.

« Nous vivons une période sombre pour les droits de la personne dans cette province, a dit le président du SCFP Saskatchewan, Tom Graham, aux 200 délégués et plus réunis à l’occasion du congrès national du syndicat à Saskatoon. Si vous êtes victime de harcèlement au travail en raison de votre race ou que vous êtes congédiée parce que vous êtes enceinte, vous éprouverez de sérieuses difficultés pour obtenir de l’aide de la commission. Il nous faut une révision indépendante pour pouvoir faire la lumière sur ce qui se passe à cette commission », a dit M. Graham.

Les dirigeants de la commission ont licencié les six employés sans raison valable le 24 janvier et ils les ont escortés à l’extérieur par la porte arrière. Les travailleurs, tous membres du SCFP, n’ont pas été autorisés à retourner à leur bureau, ni à saluer leurs collègues.

« Il s’agit, pour tout employeur, d’une façon tout à fait indigne de traiter son personnel, mais c’est encore pire lorsque l’employeur en question est la Commission des droits de la personne, a dit M. Graham. Il s’agit de l’organisme qui a la responsabilité légale de faire la promotion et de protéger les droits de la personne – pas de les fouler aux pieds. »

Le porte-parole de la section locale 1871, Bill Rafoss, qui a travaillé pour la commission 29 ans avant d’être licencié a dit aux délégués que le résultat des compressions de personnel effectuées à la commission  est qu’il n’y a plus, au bureau de Regina, de personnel de soutien pour répondre au téléphone ou prendre les rendez-vous.

Le Président du SCFP national, Paul Moist, a qualifié de honteux le traitement réservé à son personnel par la commission  et il s’est demandé pourquoi il y a maintenant sept directeurs à la Commission des droits de la personne alors qu’il n’y a plus que dix membres du personnel.

Afin de faire la démonstration de leur solidarité, les délégués ont, par un vote à main levé unanime, adopté une résolution d’urgence condamnant les gestes de la commission et demandant au gouvernement de lancer une révision indépendante de la commission.