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Le plus grand syndicat du Canada a accordé son appui aux 465 membres de la section locale 27 des travailleuses et travailleurs canadiens de l’automobile, mis en lock-out par Caterpillar à l’usine Electro-Motive de London, en Ontario. Les membres du Syndicat canadien de la fonction publique, dont le président national Paul Moist et le président de la division de l’Ontario Fred Hahn, se sont joints à d’autres sympathisants du mouvement syndical et de la communauté pour participer à une grande journée d’action à London le samedi 21 janvier 2012.

« Il est tout simplement révoltant que Caterpillar exige que ses travailleurs renoncent à leur régime de retraite et acceptent une diminution de 50 pour cent de leurs salaires et avantages sociaux, pendant que ses actionnaires engrangent des dividendes record depuis 17 ans », a déclaré Paul Moist.

Au nom des plus de 615 000 membres du SCFP, Paul Moist a remis 10 000 $ à la section locale 27 des TCA, dont les membres sont en lock-out depuis le 1erjanvier 2012.

« Ces travailleurs ne sont que les derniers d’une longue liste qui ont été sacrifiés par le gouvernement conservateur de Stephen Harper au nom du libre-échange et de l’intérêt des grandes entreprises », a poursuivi M. Moist.

Electro-Motive Canada a été achetée en 2010 par Caterpillar, une entreprise étrangère basée aux États-Unis.  Paul Moist exige que le gouvernement Harper reprenne l’examen de la Loi sur Investissement Canada, qui devait clarifier les questions de propriété étrangère dans la foulée de la prise de contrôle ratée de la Potash Corp en Saskatchewan.

Gouvernements et entreprises ont créé l’insécurité en emploi, tant dans le secteur privé que dans le secteur public.  Cette instabilité force les travailleurs à accepter des diminutions de salaires et des conditions de travail dangereuses.  Et tout ce programme est financé par les dollars des contribuables.

« Le gouvernement McGuinty a accordé des milliards de dollars aux entreprises sous forme de baisses d’impôts en nous affirmant que cet argent servirait à créer des emplois.  Ces cadeaux n’ont pas créé d’emplois ici, ils n’en créent pas dans d’autres villes, ils n’aident pas. Au contraire, ils créent un déficit que la province invoquera pour distribuer des avis de renvoi, a déploré Fred Hahn, qui est né à London et y a grandi. Nos premiers ministres fédéral et provincial doivent se tenir debout face aux entreprises tyranniques comme Caterpillar. Il nous faut des leaders qui prennent la défense des travailleurs ordinaires. »

Les membres du SCFP de London appuient les travailleurs de l’usine Electro-Motive depuis leur lock-out au début de l’année.

« Ces emplois du secteur manufacturier sont importants pour notre économie locale. Je ne peux pas croire que le gouvernement a donné à l’entreprise de si grandes sommes puisées à même nos impôts et que, maintenant, il ne fait rien pour empêcher Caterpillar de profiter des travailleurs, s’est indignée Judith Callahan, présidente du conseil du SCFP de London et du district. Assez, c’est assez! »

Des membres du SCFP de tout l’Ontario ont participé à la journée d’action de samedi.  Le rassemblement a débutéc  à 11 h HE, au parc Victoria, 509, rue Clarence, London, ON.
  

Pour en savoir plus :

Greg Taylor
Relations avec les médias du SCFP
 613-818-0067

Craig Saunders
Relations avec les médias du SCFP-Ontario
 416-576-7316