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Le SCFP et le Conseil des Canadiens ont tenu leurs dernières assemblées populaires sur l’AÉCG à London et à Charlottetown, alors que d’autres municipalités adoptent des résolutions anti-AÉCG et que le militantisme est en hausse à travers le pays.

Plus de 400 personnes ont assisté à l’assemblée populaire sur l’Accord économique commercial et global (AÉCG) tenue à London le 1er décembre. Cette foule, dans laquelle on comptait des membres d’Occupons London, a été divertie par des musiciens locaux et une gigantesque pieuvre bleue représentant l’AÉCG.

Malgré des vents violents, un nombre considérable de personnes ont assisté à l’assemblée de Charlottetown, le 8 décembre. Lori MacKay, présidente du SCFP-Î.-P.-É., animait la soirée. Au président national du SCFP, Paul Moist et à la présidente nationale du Conseil des Canadiens, Maude Barlow, s’est ajouté l’analyste commercial Scott Sinclair du Centre canadien de politiques alternatives.

« Personne sur cette scène ne remet en question le fait que le commerce international est essentiel pour l’économie du Canada et de l’Île-du-Prince-Édouard, a affirmé M. Sinclair. Par contre, il y a des questions légitimes à poser sur l’identité des bénéficiaires de ce commerce et le rôle des politiques publiques, afin de s’assurer que ces bénéfices soient partagés avec le plus grand nombre possible. »

M. Sinclair a avancé que l’Î.-P.-É. devrait profiter des récents contrats qu’a obtenus le chantier naval de Halifax pour la construction de brise-glace et que, avec un peu de chance, le chantier naval de Georgetown sera bientôt remis en opération. « Ces contrats navals étaient réservés aux fournisseurs canadiens pour produire des retombées locales », a-t-il rappelé, avant de souligner que sans ces règles, nos brise-glace auraient pu être construits en Corée du Nord ou en Norvège. L’AÉCG met en danger de telles conditions dans les contrats d’approvisionnement.


Plus tôt ce jour-là, M. Moist et des élus du SCFP ont rencontré le maire Clifford Lee, pour lui expliquer que le SCFP fait pression sur le gouvernement pour qu’il soutienne les infrastructures municipales. M. Most lui a aussi fait part des inquiétudes qu’entretient le SCFP envers l’AÉCG que négocie actuellement le Canada et l’Union européenne.


Au Québec, le militantisme des membres du SCFP 957 (à l’emploi d’Hydro-Québec) a donné lieu à une pétition en ligne réclamant des consultations publiques sur l’AÉCG; elle est accessible sur le site Internet de l’Assemblée nationale.

En Ontario, Hamilton a rejoint le nombre croissant de municipalités ayant adopté une résolution demandant que les gouvernements locaux soient exclus de l’AÉCG. Le Conseil des Canadiens a dressé une carte de ces municipalités. La vôtre n’y figure pas? Ajoutez-la! La page http://www.canadians.org/francais/commerce/enjeux/AECG/resolution.html propose des conseils pour faire adopter une résolution anti-AÉCG dans votre municipalité.

Album photo de l’activité AÉCG à London.

Album photo de l’activité AÉCG à Charlottetown