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Selon un nouveau rapport, toute décision concernant les ressources albertaines en eau doit être prise dans l’intérêt public et se fonder sur la pérennité de l’environnement et de la collectivité, plutôt que sur le marché.

Le rapport intitulé Alternative Water Futures in Alberta étudie la crise croissante de l’eau dans cette province et les dangers liés au fait de laisser le marché contrôler l’accès à l’eau. En outre, il décrit des régimes de répartition différents qui protègent l’eau commune au nom des écosystèmes, des collectivités et des générations futures.

Le SCFP fait partie d’une coalition qui commandite une tournée de cinq villes mettant en vedette l’auteur de ce rapport, Jeremy Schmidt. Cette tournée mettra la table avant les consultations provinciales de 2012 sur la réforme du régime de répartition de l’eau.

Les propositions de départ du gouvernement vont dans le sens d’une déréglementation du marché de l’eau pour toute l’Alberta. Le SCFP et ses alliés réclament plutôt une approche plus complète de la gestion de l’eau, fondée sur l’équité, l’égalité, la pérennité et le respect des obligations conventionnelles.

Dans une approche fondée sur le marché, l’eau serait répartie en fonction de la capacité de payer. Le contrôle des permis d’utilisation irait aux institutions, compagnies et individus bien nantis, qui pourraient vendre à profit l’accès à une ressource publique.

Pourtant, les marchés de l’eau, bien loin de promouvoir sa conservation, ont aggravé la crise dans d’autres pays.

Alors que les changements climatiques font fondre les glaciers et le couvert neigeux, l’Alberta fait face à une crise de l’eau en plein développement. Le SCFP et ses alliés sont clairs : oui, il faut mettre à jour le régime de répartition de l’eau de la province, mais opter pour une approche de marché ne fera qu’empirer les choses.

Le SCFP commandite cette tournée aux côtés du réseau Our Water is Not For Sale Network, du Conseil des Canadiens, de l’Institut Parkland, de Public Interest Alberta et du Sierra Club Prairie.