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De nouveaux chiffres publiés par le gouvernement de la Nouvelle-Écosse montrent d’importantes économies dues au rapatriement à l’interne des travaux d’entretien des routes.

Les travailleurs provinciaux de la voirie, membre de la section locale 1867, ont fait campagne en faveur d’un projet pilote de trois ans pour l’application d’un enduit superficiel sur les routes, sachant qu’ils pouvaient bien faire le travail et économiser les dollars des contribuables.

Les économies ne se sont pas fait attendre.

Le coût par kilomètre de l’application d’enduit superficiel par des membres du SCFP était de 46 000 $ pour 2011, comparativement à 91 000 $ avec l’entrepreneur privé en 2009.

L’application d’un enduit superficiel est un processus de repavage des routes qui utilise du concassé et de l’asphalte liquide. Cinq pour cent du travail d’enduit superficiel de la province sera effectué par des membres du SCFP.

Avec un entretien entièrement privatisé, les entrepreneurs gonflaient leurs soumissions pour entretenir les régions rurales et se concentraient sur les artères principales plus rentables. Avec l’introduction de l’entretien public à plus faible coût, le prix des soumissions privées a commencé à baisser – ce qui montre à quel point le profit était un élément important de l’équation.

Le SCFP s’est attiré les foudres de la Fédération canadienne des contribuables pour sa campagne – des critiques qui n’ont aucun sens, puisque le rapatriement à l’interne permettra d’importantes économies.

Le gouvernement soutient que le rapatriement à l’interne a permis d’économiser 2,3 millions de dollars jusqu’à maintenant – de l’argent qui sera réinvesti dans l’entretien et la sécurité des routes.