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TRURO, N.-É.– « Le projet de loi sur l’arbitrage de première convention collective présenté à la législature aujourd’hui nous met tout simplement à égalité avec six autres provinces et avec le secteur fédéral », a affirmé Danny Cavanagh, président du SCFP-Nouvelle-Écosse.

« Les partis d’opposition et les groupes comme la FCEI qui laissent entendre que cette loi va “tuer les emplois” se trompent.  On n’a qu’à voir ce qui se passe ailleurs au pays.  Ces lois n’ont fait perdre aucun emploi nulle part.  Et les entreprises n’ont pas émigré en masse vers la Nouvelle-Écosse lorsque les autres provinces ont adopté ces lois. »

« Je rappelle aussi à ceux qui soutiennent que nous n’avions pas de problème avec les premières conventions collectives dans la province qu’il fallait parfois deux et même trois ans à notre syndicat pour conclure une première convention collective », a précisé Danny Cavanagh.

« Quant à Michelin et au groupe de 21 grands employeurs qui montent aux barricades contre cette loi, je leur demande s’ils trouvent raisonnable qu’un groupe de travailleurs qui ont exercé leur droit légal à adhérer à un syndicat attendent deux ou trois ans avant d’obtenir une première convention collective », a poursuivi M. Cavanagh.

« Ce projet de loi est tout simplement conçu pour protéger les travailleurs qui ont décidé d’adhérer à un syndicat et dont les employeurs refusent ensuite de négocier de bonne foi une première convention collective, a expliqué Danny Cavanagh.  Mais surtout, les deux parties à un conflit – employeurs et syndicats – peuvent présenter une demande de recours au processus, qui est là pour aider les deux côtés. »

« La loi n’aura absolument aucun effet sur les petites entreprises de la province, dont la très grande majorité ne sont pas syndiquées, a-t-il conclu.  Elle ne fera perdre aucun emploi et, non, le ciel ne nous tombera pas sur la tête lorsqu’elle sera adoptée. » 

Pour en savoir plus :

Danny Cavanagh   
Président du SCFP-Nouvelle-Écosse  
902 957-0822 (cell.)