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Le gouvernement fédéral force les municipalités et d’autres organismes locaux à se tourner vers une privatisation coûteuse pour construire une infrastructure publique très nécessaire.

C’est l’opinion exprimée aujourd’hui par la présidente du SCFP-Alberta Marle Roberts.  Le SCFP-Alberta représente 30 000 membres, dont 12 000 du secteur municipal.

« Par l’entremise du Fonds PPP Canada, Ottawa fait savoir aux municipalités que la seule façon d’obtenir du financement pour les projets de routes et d’édifices très nécessaires est de privatiser la construction et l’exploitation des installations publiques, a déclaré Mme Roberts. Les administrations locales n’ont plus la possibilité de maîtriser leurs propres projets. »

Marle Roberts a affirmé que le monde est rempli d’exemples d’échecs du financement privé pour les projets publics et a cité plus précisément l’abandon du projet de mise à niveau du métro de Londres par de l’argent privé.

« Lorsque l’entreprise privée s’est retirée du projet, ce sont les contribuables qui se sont retrouvés avec la facture, a souligné Mme Roberts.   Un rapport du Parlement a étudié ce modèle de financement et l’a jugé inadéquat.  Et il y a d’innombrables autres exemples. »

Marle Roberts croit qu’avec des projets d’infrastructure d’une valeur de 120 milliards de dollars nécessaires en Alberta, les municipalités n’ont pas la possibilité d’agir sans aide fédérale, même si cela ajoute des coûts aux projets.

« Les conservateurs, tant provinciaux que fédéraux, ont négligé notre infrastructure.  Il nous faut de meilleures routes et des édifices plus neufs – mais tout montre que la privatisation coûte plus cher aux contribuables.  Alors pourquoi privilégier ce modèle? »