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Le troisième jour à Bruxelles a commencé de bon matin par une réunion avec les négociateurs provinciaux de l’Ontario, du Manitoba, de la Nouvelle-Écosse, du Québec et de Terre-Neuve-et-Labrador. Cette rencontre a constitué une occasion pour la délégation du Réseau pour le commerce juste (RCJ) et du Réseau québécois pour l’intégration continentale (RQIC) d’exprimer des préoccupations et de poser des questions au sujet de l’état de la situation d’importants enjeux de l’AECG, tels que les coûts des produits pharmaceutiques, l’eau, les normes du travail et le traitement des services publics du secteur de l’énergie, comme l’hydroélectricité.

Blair Redlin et Carol Ferguson ont ensuite rejoint Larry Brown (Syndicat national des employés généraux du secteur public) et Teresa Healy (Congrès du travail du Canada) à l’International Trade Union House pour s’entretenir avec des consœurs et confrères des mouvements syndicaux européen et international.

Notre séjour à Bruxelles a coïncidé avec la tenue d’une conférence des chercheurs syndicaux du monde entier organisée par la Confédération syndicale internationale (CSI). Nous avons profité de l’occasion qui nous était ainsi offerte pour échanger sur l’AECG avec des spécialistes qui travaillent dans le domaine des accords commerciaux dans un contexte général plus vaste.

Une deuxième séance de discussions a été dirigée par deux professeurs de l’Université de Gand en Belgique possédant une expertise en matière d’accords commerciaux au sein de l’Union européenne. Étant donné qu’ils sont confrontés à une proposition similaire dans le cadre de l’AECG, les Européens s’intéressent particulièrement à l’expérience du Canada avec l’Accord de libre-échange nord-américain et ses dispositions relatives aux droits des investisseurs.

Notre série de réunions à l’International Trade Union House s’est terminée par une rencontre avec Judith Kirton-Darling, secrétaire confédérale récemment élue de la Confédération européenne des syndicats (CES), dont les responsabilités englobent également les questions portant sur les échanges commerciaux. La consœur Kirton-Darling avait précédemment œuvré au sein de UNITE au Royaume-Uni. La CES, qui représente l’équivalent européen du CTC, rassemble 83 confédérations de syndicats nationaux de 36 pays européens, de même que 12 fédérations syndicales européennes, réunissant 60 millions de membres au total. Nous avons échangé des idées sur des façons d’établir une collaboration plus étroite entre les mouvements syndicaux canadien et européen au sujet de l’AECG.

Entre temps, d’autres membres de la délégation du RCJ/RQIC ont passé la journée en rencontres avec des groupes culturels européens pour discuter de dispositions visant la propriété intellectuelle et tenter d’obtenir leur soutien à l’égard d’une exemption culturelle générale dans le cadre de l’AECG.

La journée a pris fin par une rencontre de la délégation au grand complet avec Martin Koehler, conseiller en commerce international auprès de Les Verts/Alliance libre européenne, qui nous a présenté un compte rendu des récentes réunions de la Commission du commerce international du Parlement européen.

Cette semaine, le SCFP est en Europe pour participer à une délégation s’opposant à l’accord commercial canado-européen appelé Accord économique et commercial global. Les négociateurs du Canada et de l’Union européenne tiennent une critique huitième ronde de négociations pour conclure un accord commercial exhaustif qui fera grimper les coûts de la santé des Canadiens, en plus de menacer les eaux publiques du Canada, d’accorder de grands pouvoirs aux sociétés et de limiter le contrôle démocratique des municipalités. Blair Redlin et Carol Ferguson, employés du SCFP, sont à Bruxelles pour faire pression sur les députés européens, pour rencontrer les syndicats et les représentants de la société civile, ainsi que pour suivre les négociations de près.


En savoir plus sur les dangers de l’AECG :