Message d'avertissement

Attention : cette page est tirée de nos archives. Il se pourrait que notre site Internet contienne des informations plus récentes sur ce sujet. Pour le savoir, utilisez notre moteur de recherche.

Aujourd’hui, l’Ontario célèbre l’importance du travail des préposés aux services de soutien à la personne (PSSP) au sein du système de santé et dans une multitude de milieux communautaires.  Les PSSP fournissent une aide vitale aux personnes âgées, aux personnes handicapées, à celles qui souffrent de maladies chroniques et, dans certains cas, aux enfants, et ce partout dans la province. 

À près de 100 000, les PSSP forment une partie considérable de la main-d’œuvre des soins de santé et communautaires de l’Ontario. Ils offrent à de nombreux Ontariens du soutien médical et de l’aide dans les activités quotidiennes, que ce soit dans les hôpitaux, les foyers de soins de longue durée, les établissements d’enseignement ou les domiciles de nos communautés. 

« Il est tout à fait indiqué que, aujourd’hui, nous soulignions le rôle en évolution et en expansion des PSSP dans notre système de santé et leur contribution vitale au continuum des soins de santé sur lesquels comptent les gens », a déclaré Fred Hahn, président du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP) de l’Ontario.  Le SCFP représente des dizaines de milliers de PSSP qui travaillent dans les milieux communautaires et dans les domiciles de l’Ontario. 

Malgré leur rôle croissant dans les systèmes communautaires et domiciliaires, les PSSP sont parmi les travailleurs de soutien en santé les moins bien payés de l’Ontario. La très grande majorité des PSSP travaillant dans les soins à domicile sont des femmes.  Une proportion importante d’entre elles sont de nouvelles immigrantes et des femmes de couleur. Dans le secteur communautaire, la plupart d’entre elles gagnent 12,50 $ l’heure, sans travail garanti, ni régime de retraite, ni avantages sociaux.  Beaucoup occupent plus d’un emploi et travaillent souvent dans différents milieux et établissements.  Toutes les employées non syndiquées des services communautaires ont subi un gel salarial de deux ans. 

« En reconnaissant la compétence, l’amour et la compassion que les préposés aux services de soutien à la personne apportent aux personnes dont elles et ils prennent soin, nous devrions aussi leur accorder la dignité de la justice économique qu’elles et ils méritent, a poursuivi Fred Hahn.  Cela veut dire leur accorder la parité salariale qui existe dans des provinces comme la Colombie-Britannique et le Québec entre les secteurs communautaires et institutionnels. » 

Les faibles salaires et les conditions de travail instables entraînent un taux de roulement moyen beaucoup plus élevé chez les travailleuses des soins à domicile que chez d’autres travailleuses et travailleurs des soins de santé.  Le système d’appels d’offres concurrentielles utilisé par le gouvernement provincial dans le secteur des soins à domicile aggrave encore le taux de roulement.  L’octroi de contrats à de nouveaux fournisseurs brise la continuité des soins offerts aux gens chez eux et fait perdre leur emploi aux travailleuses et travailleurs. 

« Le modèle des appels d’offres concurrentielles dans les soins à domicile condamne ces travailleuses et travailleurs à des conditions si mauvaises que 57 pour cent quittent leurs agences chaque année pour aller travailler dans des foyers de soins de longue durée ou dans des hôpitaux, déplore Fred Hahn. Le travail effectué à domicile par les PSSP est extrêmement précieux car il aide à préserver le bien-être des clients et leur autonomie à la maison.  Les PSSP méritent des conditions de travail stables, y compris de meilleurs salaires.»
  

Pour en savoir plus, communiquez avec : 

Fred Hahn
Président, SCFP-Ontario
 416-540-3979

Stella Yeadon
Communications du SCFP
 416-559-9300