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Le Syndicat des employés municipaux de Toronto (Toronto Civic Employees Union ou TCEU), section locale 416 du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP), est heureux que le conseil municipal de Toronto ait voté en faveur d’un minimum de transparence. Le personnel de la Ville doit maintenant revenir devant le conseil pour présenter les détails des soumissions privées pour la collecte des ordures ménagères à Toronto, à l’ouest de la rue Yonge, et pour le ramassage des déchets dans les parcs, en plus de fournir une évaluation indépendante du coût du service à l’interne.

« Si le maire croit que la privatisation est la meilleure solution, il ne devrait pas hésiter à mettre tous les faits sur la table, a déclaré Mark Ferguson, président de la section locale 416 du TCEU-SCFP. Je veux que les données soient rendues publiques parce que je suis persuadé que les travailleurs des services de collecte des ordures et du recyclage de la Ville peuvent offrir un service supérieur et plus transparent.  En outre, les chiffres démontrent que nos taux de diversion sont beaucoup plus élevés. »

« Nous manifestons une joie prudente, a précisé M. Ferguson.  Nous avons travaillé très fort pour montrer au conseil, et aux contribuables, que les chiffres publiés par la Ville sont incomplets, que leurs comparables sont inexacts et que la responsabilité d’un contrat si important doit incomber au conseil.  Ce contrat vaut un quart de milliard de dollars et tous les faits doivent être divulgués publiquement. » 

Un rapport publié dernièrement par Al Rosen et Associés, experts-comptables en litiges et enquêtes – l’un des cabinets les plus prestigieux et les plus respectés au pays – montre clairement que les chiffres utilisés pour comparer la prestation publique à la prestation privée n’existent pas.  Le rapport qualifie les chiffres de la Ville de « fictifs ».

Pendant la discussion et le débat qui ont duré une journée, les conseillers ont mentionné à plusieurs reprises qu’ils ne pouvaient pas comparer « des pommes avec des pommes » avec les parallèles d’établissement des coûts entre le centre-ville de Toronto et Etobicoke – et qu’il fallait plutôt comparer Etobicoke à Scarborough, aussi une banlieue. 

« Bien sûr, nous savons que la bataille n’est pas gagnée, a ajouté Mark Ferguson.  Mais au moins maintenant, le conseil municipal assume une certaine responsabilité dans ce contrat. Le vote crée aussi un précédent pour les futurs projets de sous-traitance. Nous savons tous que le maire Ford a annoncé que les prochaines étapes seront l’impartition des services de collecte à l’est de la rue Yonge jusqu’à Victoria Park, puis vers l’est, jusqu’à Markham Road. »

« Il était évident, à la réunion du conseil d’aujourd’hui, que bon nombre de conseillers comprennent maintenant à quel point le travail de cueillette est sale et dangereux et que les membres du SCFP méritent des salaires et des conditions de travail acceptables, comme bien d’autres Canadiens. Nous continuons aussi à collaborer avec nos partenaires communautaires afin que les résidents de Toronto reçoivent les services de cueillette les meilleurs, les moins chers et les plus propres qui soient, et c’est nous, les travailleurs publics, qui sommes le mieux en mesure d’offrir ces services. » 


Pour en savoir plus, n’hésitez pas à communiquer avec :
  

Mark Ferguson          
Président, section locale 416 du TCEU-SCFP              
 416-602-8561

Wendy Forbes           
Communications du SCFP                    
 416-292-3999