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Le SCFP honore la mémoire des membres suivants, qui ont perdu la vie au travail en 2010.

JACQUES TREMBLAY
SCFP 1500, Québec

JAMES BEST
SCFP 416, Ontario

PIERRE LECLERC
SCFP 301, Québec

GILLES LÉTOURNEAU
SCFP 4239, Québec

BRODIE SCHWARTZ
SCFP 255, Ontario

JO-ANN FULLER
SCFP 873, Colombie-Britannique

IVAN POLIVKA
SCFP 873, Colombie-Britannique

 ***

Depuis que le Comité national du SCFP sur la santé et la sécurité a recommandé sa création, il y a 27 ans, le Jour de deuil national est devenu un événement qu’on souligne partout dans le monde.

Malheureusement, malgré une conscience accrue de l’importance de la sécurité en milieu de travail, les membres du SCFP ont été plus nombreux à mourir au travail en 2010 qu’au cours de n’importe quelle année depuis 1998.

En 2010, sept membres du SCFP sont décédés au travail.

Rex Hillier, coprésident du Comité national du SCFP sur la santé et la sécurité, se dit troublé par ce nombre élevé de décès dus aux accidents de travail cette année.

« Que tant de travailleurs aient perdu la vie – soient partis au travail une journée pour ne plus jamais revenir – est un fait qui ne peut pas être ignoré par nos membres et par les employeurs, qui peuvent et doivent faire de nos lieux de travail des endroits plus sécuritaires et plus sains », dit-il. « Le décès de sept de nos membres cette année met vraiment en évidence la signification de cette journée. »

Des cérémonies en mémoire des travailleurs décédés auront lieu dans des villes et régions partout au pays.

Paul Moist, président national, et Claude Généreux, secrétaire-trésorier national, seront les hôtes d’une cérémonie qui aura lieu au mur d’honneur du Jour national de deuil, dans l’atrium de l’édifice Stan-Little du SCFP, à Ottawa.

Une partie de notre histoire

Le Comité national du SCFP sur la santé et la sécurité a recommandé l’instauration du Jour de deuil en 1984. En 1991, il a été officiellement reconnu par le gouvernement fédéral du Canada.

Connu aussi dans de nombreux endroits sous le nom de Workers’ Memorial Day (ou Journée internationale de santé et sécurité au travail), le 28 avril est maintenant marqué dans beaucoup de pays du monde; il est reconnu par l’Organisation internationale du travail et la Confédération syndicale internationale.

Dolores Douglas, coprésidente du Comité national du SCFP sur la santé et la sécurité, est fière que le SCFP ait été l’instigateur de l’événement mais elle reconnaît aussi l’envergure réelle de cette commémoration : « Nous pouvons nous enorgueillir de ce qu’est devenue cette journée, peu importe qui en est à l’origine », affirme-t-elle.

« Ce qui compte avant tout, c’est d’honorer les travailleurs qui sont morts et de lutter de toutes nos forces pour leur offrir la meilleure protection possible, où qu’ils soient. »

Plus important que jamais

Bien que, dans de nombreux pays, on se vante d’une légère diminution du nombre de décès, il n’en reste pas moins que dans les dix dernières années, plus de 950 Canadiens par année ont été tués au travail. Pourtant, en Grande-Bretagne, où on compte le double d’habitants, cette moyenne n’est que de 220 décès par an, selon les officiers britanniques. Même aux États-Unis, où la population est dix fois supérieure à la nôtre, le nombre de décès par accident de travail n’est que cinq ou six fois plus élevé qu’au Canada.

Les blessures dues aux accidents du travail sont difficiles à établir avec certitude, mais les commissions des accidents du travail acceptent, en moyenne, autour de 374 000 demandes pour accidents avec perte de temps chaque année et le nombre de blessures dues à des accidents du travail est estimé à plus de un million par année.

Dans une lettre récente adressée aux régions et aux sections locales, Moist et Généreux soulignaient l’importance de cette célébration et suggéraient des façons de se souvenir de collègues disparus.

« Poser des affiches [du Jour de deuil], mettre des drapeaux en berne, lire la Déclaration des travailleurs dans les assemblées du Jour de deuil sur vos lieux de travail ou dans votre collectivité, voilà des moyens de mettre en relief le rôle du SCFP dans la lutte pour améliorer la santé et la sécurité des lieux de travail », expliquent messieurs Moist et Généreux. « Nous espérons que, le 28 avril, vous vous joindrez aux travailleurs du monde entier pour réitérer notre volonté de réclamer des milieux de travail plus sains et plus sécuritaires. »