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TRURO, N.-É. - Le président du SCFP-Nouvelle-Écosse, Danny Cavanagh, affirme qu’un nouveau rapport démontrant une hausse marquée dans l’utilisation des banques alimentaires à Truro doit sonner l’alerte pour tous.

« C’est triste, souligne-t-il, puisque Truro était le siège d’un gigantesque congrès anti-pauvreté en octobre 2010, auquel ont participé plus de 250 personnes. » Cet événement intitulé « Taking Action on Poverty in Nova Scotia » avait émis une série de recommandations, dont celles-ci :

  • procéder à une révision des normes du travail pour voir comment on pourrait encourager les employeurs à améliorer leurs politiques d’emploi;
  • et sensibiliser la classe moyenne et le secteur des affaires aux coûts sociaux et économiques de la pauvreté. 

Selon M. Cavanagh, « il est temps que les employeurs dans notre province, et tout particulièrement les plus gros, admettent que les conditions sociales que nous constatons aujourd’hui sont le résultat attendu de ce que j’appelle leur “modèle à bas salaire”.

Le SCFP se fait critiquer lorsqu’il demande une hausse du salaire minimum ou qu’il se bat pour des emplois décents à plein temps avec avantages sociaux et régimes de retraite, mais ces chiffres troublants des banques alimentaires illustrent l’autre option. »

« Voilà ce qui se passe, ici même, dans nos collectivités, poursuit-il. Et je soutiens que nos trois paliers de gouvernement portent une responsabilité morale qu’ils doivent commencer à assumer. »

 
Pour en savoir plus, veuillez contacter :
Danny Cavanagh     
Président du SCFP-N.-É.
(902) 957-0822 (cell.)

John McCracken
Communications du SCFP
(902) 455-4180