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Claude Généreux, secrétaire-trésorier national du SCFP, a agi à titre de modérateur à une importante conférence sur les changements climatiques tenue à Montréal, le vendredi 15 avril dernier.

La conférence, intitulée Cochabamba + 1 – Justice climatique et alternatives écologiques, était organisée par Alternatives, une coalition montréalaise, en collaboration avec Canadian Dimension, une revue de pointe sur le syndicalisme et la justice sociale.

La conférence portait sur la création d’un mouvement de justice climatique au Canada à la veille de la CDP17, qui aura lieu à Durban, en Afrique du Sud. Les participants se sont entre autres penchés sur la mobilisation contre les effets de l’exploration des gaz de schiste et des sables bitumineux, sur la transition vers une économie sans carbone et sur l’évaluation des crises écologiques actuelles, avec propositions de solutions de rechange.

M. Généreux animait un panel formé des experts suivants :

  • Maude Barlow, présidente du Conseil des Canadiens
  • Dorval Brunelle, professeur à l’UQAM et directeur de l’Institut d’études internationales de Montréal
  • Patrick Bond, auteur et militant social et environnementaliste sud-africain
  • Tony Clarke, directeur de l’Institut Polaris
  • Kim Cornellissen, de l’Association québécoise de lutte contre la pollution atmosphérique


La discussion était axée sur ce qui peut être fait d’ici la prochaine conférence internationale sur les changements climatiques (CDP17), à Durban. Les panélistes ont soulevé l’importance, pour la communauté internationale, de tenir compte de la justice climatique et d’atteindre un consensus sur les moyens à prendre pour réduire les gaz à effet de serre et faire évoluer le monde vers un avenir stable, équitable et à faible carbone.

Il est essentiel que le SCFP continue de bâtir et d’étendre ses partenariats avec les groupes environnementaux et les groupes de justice sociale préoccupés par les changements climatiques et d’autres enjeux comme celui de l’eau. C’est particulièrement important considérant le très peu de place fait aux enjeux environnementaux dans la présente campagne électorale fédérale.

Il y a de bonnes raisons pour les Conservateurs d’éviter de parler de l’environnement : depuis qu’ils sont au pouvoir, ils ont un bilan médiocre sur les changements climatiques et les autres enjeux semblables et ont détruit la crédibilité internationale du Canada dans ce dossier. Ici, au pays, leur bilan n’est guère mieux, quand on considère par exemple le fait qu’ils ont utilisé le Sénat pour défaire le projet de loi sur la responsabilité en matière de changements climatiques (C-311), proposé par le NPD.