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Le 21 mars est la Journée internationale pour l’élimination de la discrimination raciale et le 51e anniversaire du Massacre de Sharpeville en Afrique du Sud, où les policiers avaient ouvert le feu sur des centaines de Sud-Africains qui manifestaient contre les lois relatives aux laissez-passer qu’imposait l’apartheid, tuant 67 personnes et en blessant 186 autres. Chaque année, en ce jour, des citoyens du monde entier soulignent cet anniversaire en demandant qu’on mette fin au racisme sous toutes ses formes et en célébrant la dignité, la force et la résilience des collectivités qui adoptent la diversité.

Hier, pour marquer cet anniversaire, des militants du SCFP ont participé à une bruyante manifestation doublée d’une marche contre le racisme au centre-ville de Vancouver. Ils portaient des drapeaux du syndicat et la bannière Travailleurs de couleur (Des communautés plus fortes grâce à la diversité), assurant au SCFP une présence visible vers l’avant de la marche. La foule d’une centaine de personnes a déambulé de la gare Waterfront jusqu’à la Galerie d’art de Vancouver.

Pendant la manifestation, les militants ont demandé qu’on mette fin au racisme individuel et institutionnel, aux violences raciales et au profilage racial. Ils ont aussi demandé aux gouvernements de respecter les terres et les communautés autochtones (y compris en matière de droits sur l’eau), en plus de demander la fin de toutes les guerres et occupations, ainsi que la délivrance de la violence policière, de l’emprisonnement et des déportations fondées sur la race. Ils ont finalement demandé salaire suffisant, soins de santé, éducation et logement pour tous.

Les orateurs ont décrié l’incapacité des gouvernements actuels à apprendre des injustices du passé, par exemple l’internement de Japonais pendant la Seconde Guerre mondiale, le génocide culturel pratiqué par les internats et la Loi d’exclusion des Chinois. Ils ont pointé du doigt la détention massive et l’appauvrissement des minorités et des réfugiés sous prétexte de mesures antiterroristes; l’exploitation de terres autochtones par les sociétés canadiennes, des sables bitumineux de l’Alberta aux exploitations minières au Guatemala; l’expansion des programmes exploiteurs de travailleurs migrants; la tragédie des femmes autochtones portées disparues et assassinées; enfin, diverses occupations militaires, le tout condamné comme des exemples de racisme contemporain au Canada.

« Pour se bâtir une société juste et enrichie par sa diversité et son inclusion, il faut continuer à dénoncer tout acte raciste et discriminatoire, a dit Shehnaz Motani, vice-présidente à la diversité du SCFP-C.-B. pour les travailleurs de couleur. Ce n’est qu’en exerçant une vigilance continue et en dénonçant de tels actes de discrimination systématique que nous obtiendrons et conserverons une société juste et inclusive, au Canada et dans le monde. Le SCFP reconnaît cela et félicite tous les syndiqués du SCFP pour leur solidarité en cette Journée internationale pour l’élimination de la discrimination raciale. »