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Qu’ont en commun Toronto, la Grande-Bretagne, la Roumanie et le Wisconsin?

Les travailleurs du secteur public – et les services qu’ils fournissent – y sont attaqués, a affirmé Paul Moist, président national du SCFP, dans le discours qu’il a prononcé au congrès du SCFP-Saskatchewan tenu cette semaine à Regina.

Prenant la parole devant près de 200 délégués, M. Moist a souligné ce qui suit :

  • À Toronto, le nouveau maire est déterminé à privatiser les services municipaux, en commençant par la cueillette des ordures ménagères.
  • En Grande-Bretagne, 500 000 emplois du secteur public sont menacés par les compressions budgétaires imposées par le nouveau gouvernement de coalition conservateur.
  • En Roumanie, les travailleurs du secteur public subiront une réduction de leur salaire de 25 pour cent.
  • Et juste au sud du 49e parallèle, les enseignants et d’autres travailleurs du secteur public sont menacés par une loi qui les privera de leur droit à la libre négociation.


« Pourquoi sommes-nous attaqués? » a demandé Paul Moist aux 200 délégués à l’ouverture du congrès.  « Parce que nous existons », a-t-il expliqué, ajoutant que la très grande majorité des travailleurs syndiqués sont membres de syndicats du secteur public.

M. Moist a promis aux délégués que le SCFP, le plus grand syndicat du pays, défendra avec vigueur les droits des travailleurs du secteur public et les services qu’ils fournissent. 

Il a également mentionné le 100e anniversaire de la Journée internationale des femmes en déclarant que « le syndicat national continuera à travailler en faveur de l’égalité, de l’équité salariale et de la dignité pour toutes les femmes ».


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