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Barry O’Neill et Mark Hancock, respectivement président et secrétaire-trésorier du SCFP-C.-B. ont participé, avec des militants et des membres du personnel régional, à une manifestation enthousiaste au centre-ville de Vancouver le jeudi 17 février pour appuyer des chefs syndicaux mexicains de passage au pays et dénoncer la violente répression des droits syndicaux et humains au Mexique.
 
Dans le cadre de manifestations et d’activités tenues dans plus de 30 pays, dont beaucoup dans de grandes villes nord-américaines, des sympathisants syndicaux et communautaires ont organisé une activité commémorative hier devant le consulat mexicain à Vancouver pour souligner le cinquième anniversaire de la tragédie de la mine de charbon de Pasta de Conchos, dans l’État de Coahuila.
 
En effet, le 19 février 2006, une explosion survenue à la mine de charbon de Pasta de Conchos, du Grupo Mexico, entraînait dans la mort 65 mineurs. Seuls deux corps ont été retrouvés et, cinq ans plus tard, le gouvernement mexicain n’a toujours par récupéré les restes des autres mineurs, pas plus qu’il n’a tenu d’enquête sur le désastre, offert une indemnisation adéquate aux familles des survivants ou poursuivi les responsables.
 
En juin dernier, les veuves des victimes de Pasta de Conchos ont été évincées de force, en pleine nuit, du site de la mine où elles assuraient toujours une présence.  Cette même nuit, le gouvernement mexicain envoyait les troupes fédérales et la police de l’État briser une grève légale menée par les membres de Los Mineros de la mine de cuivre et la fonderie du Grupo Mexico, à Cananea, dans l’État de Sonora.
 
À la manifestation de Vancouver, qui était organisée par les Métallurgistes Unis, Stephen Hunt, directeur des MUA de l’ouest du Canada, Napoleon Gomez, leader en exil du Syndicat des mineurs et des métallurgistes mexicains (Los Mineros), Jorge Castillo, secrétaire général adjoint du Syndicat des travailleurs de la téléphonie du Mexique (STRM), et Martin Esparza, secrétaire général du Syndicat mexicain des électriciens (SME), ont pris la parole. Ils ont notamment témoigné que des membres de leurs organisations avaient fait l’objet d’attaques violentes de la part des autorités mexicaines.
 
Après la manifestation, Barry O’Neill et Mark Hunt, accompagnés de dirigeants syndicaux provinciaux du SCEP, des TCA, de la section locale 378 du SEPB, du CTC et de la Fédération du travail de la C.-B., se sont joints aux dirigeants mexicains et à leurs sympathisants canadiens pour une courte marche vers le consulat. Les leaders ont demandé au consul général du Mexique d’intercéder auprès du gouvernement mexicain afin qu’il rende justice aux travailleurs tués, assure la liberté d’association des travailleurs et cesse de recourir à la force pour réprimer les exigences des travailleurs qui veulent des syndicats démocratiques, de meilleurs salaires et conditions de travail et des lieux de travail sans danger.