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Plus d’une centaine de membres de la Première Nation algonquine du lac Barrière se sont rendus à Ottawa le 13 décembre pour exiger du gouvernement Harper qu’il respecte une entente environnementale historique et qu’il cesse sa campagne d’assimilation forcée, selon le porte-parole de la communauté du lac Barrière Tony Wawatie.

Ils ont été joints par des centaines de sympathisants, dont des membres du Syndicat canadien de la fonction publique, du Syndicat des travailleuses et travailleurs des postes, de l’Alliance de la fonction publique du Canada, du Conseil des Canadiens, de KAIROS, du Nouveau Parti démocratique et du Parti vert, de Christian Peacemaker Teams et de nombreux autres groupes.

La Première Nation algonquine s’est rendue à Ottawa pour protester contre les attaques lancées par le gouvernement Harper contre sa communauté et pour dénoncer le non-respect d’un accord sur l’environnement. En effet, en 1991, le Canada et le Québec ont signé un accord trilatéral – encensé par les Nations Unies – avec la communauté du lac Barrière dans le but de créer un plan de développement durable visant 10 000 kilomètres carrés du territoire traditionnel de la communauté.  Mais les deux gouvernements ont par la suite refusé de le mettre en œuvre.

En août, le gouvernement Harper a imposé à la communauté du lac Barrière un processus électoral prévu dans la Loi sur les Indiens dans le cadre duquel moins d’une douzaine de membres de la communauté ont voté et que le reste ont boycotté. Près de 200 personnes ont signé une résolution rejetant l’ensemble du processus afin de préserver le système traditionnel de gouvernance que les communautés réclament depuis d’innombrables générations.

Une conférence de presse a eu lieu à la salle Charlie-Lynch, à la Colline du Parlement, notamment avec Charlie Angus, député néo-démocrate; Arthur Manuel, porte-parole du Réseau autochtone pour les économies et le commerce; et Tony Wawatie, porte-parole de la communauté du lac Barrière. La conférence de presse a été suivie d’une marche qui a commencé sur la Colline du Parlement pour se terminer devant les bureaux du ministre des Affaires indiennes John Duncan, à l’édifice de la Confédération.