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Les milliers de travailleurs en services sociaux et communautaires qui font de la Colombie-Britannique une province plus hospitalière attendent l’équité au travail depuis trop longtemps, a-t-on entendu aujourd’hui lors d’une grande manifestation syndicale à Vancouver.

« Nous voulons la sécurité d’emploi et l’ancienneté pour les mises à pied et rappels, pour changer du favoritisme de l’employeur », a lancé Patsy, une travailleuse en maison de transition de Trail, devant quelques centaines de militants syndicaux réunis à l’extérieur de l’hôtel Hyatt Regency. « Nos membres travaillent auprès de femmes qui fuient la violence. Nous travaillons dans les services aux victimes, auprès de femmes agressées sexuellement. Nous offrons aussi des services à l’enfance, en milieu de garde. Ces gens fournissent des lieux sécuritaires à vos enfants pour que vous puissiez gagner votre vie. »

Tout en soulignant que neuf syndicats sont à la table des négociations des services sociaux et communautaires, l’activiste du BCGEU a applaudi la forte présence du SCFP à la manifestation, les drapeaux du syndicat formant un océan rose à travers la foule.

Cette manifestation s’est tenue à l’entrée latérale de l’hôtel Hyatt Regency, où des membres de la section locale 40 sont en litige avec la direction depuis longtemps. Un militant de la section locale 40, qui exige un allégement de la charge de travail, a rapporté que le Hyatt, qui emploie surtout des femmes et des immigrants, affiche l’un des taux d’accidents de travail les plus élevés du secteur hôtelier.

S’est également adressée à la foule la section locale 1518 des TUAC, dont les membres de Maple Ridge sont en grève depuis deux ans pour s’opposer aux réductions de salaire qu’exige Extra Foods. Selon un militant, les sociétés comme Loblaws, à qui appartient Extra Foods, continuent de presser les salaires comme des citrons malgré les profits énormes qu’elles engrangent.

Après la manifestation, Michael Lanier, président du SCFP 1936, a déclaré que le gouvernement libéral britanno-colombien a épuisé toutes ses stratégies d’obstruction, n’arrivant pas à s’entendre avec ses travailleurs sociaux et communautaires. Selon lui, après une décennie sans hausse salariale ou amélioration aux avantages sociaux, les employés de la province les moins bien payés méritent un contrat de travail dès maintenant.

« Les négociations reprennent la semaine prochaine, a-t-il dit. Nous espérons que l’employeur offrira des propositions solides et réalistes, parce que nous ne quitterons pas la table de négociations sans gains solides et réalistes pour nos membres, clients et services. »