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Le SCFP se réjouit du resserrement des règles d’attribution des contrats de réfection par la Ville de Montréal. La nouvelle méthode, appliquée à l’interne par un contrôleur, a entraîné rapidement des économies de l’ordre de 35 pour cent, nous apprenait Radio-Canada dans un reportage le 20 octobre.

«C’est le message qu’on martèle depuis des mois, rappelle la présidente du SCFP-Québec Lucie Levasseur. Quand l’évaluation est effectuée par des employés municipaux et non par des consultants ou des firmes privées, ça coûte moins cher et les contribuables en ont plus pour leur argent. Cette nouvelle n’en est que la dernière démonstration. Un peu plus de rigueur et d’objectivité dans l’évaluation des contrats, ça marche!» C’est d’ailleurs la conclusion à laquelle était arrivé le vérificateur général de la Ville dans son dernier rapport.

Pour le Syndicat canadien de la fonction publique, le ministre des Affaires municipales, Laurent Lessard, devrait établir des nouvelles règles plus contraignantes pour l’ensemble des municipalités du Québec. «Si certaines mesures fonctionnent à Montréal, on pourrait les exporter ailleurs. Il est temps de faire confiance à l’expertise des cols blancs et des cols bleus partout au Québec. Tout le monde va y gagner avec de meilleurs services publics à moindre coûts», lance Michel Bibeault, directeur québécois du SCFP.

Le syndicat souligne d’ailleurs qu’il avait formulé toute une série de propositions en ce sens le printemps dernier en commission parlementaire. «Il est temps de ramener à l’interne les tâches normales d’une municipalité. Le gouvernement du Québec a une responsabilité là-dedans. C’est une question de bonne gouvernance et de bonne gestion des fonds publics», de conclure le dirigeant syndical.