NEW GLASGOW, N.-É. - Le Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP) demande à la ville de Pictou de ne pas privatiser le Ship Hector et ses infrastructures.
Kim Cail, représentante nationale du SCFP, a déclaré : « Le processus de transfert de ces actifs à un organisme sans but lucratif subit un retard en raison d’une étude d’impact environnemental. Le conseil municipal en profite pour reconsidérer sa décision de se dissocier de cet emblème néo-écossais. D’autant plus que Pictou pourrait perdre de bons emplois si la vente du Ship Hector et de l’Heritage Quay à des intérêts privés pour la somme symbolique de neuf dollars se réalise. Et n’oublions pas que l’Hector appartient en fait aux résidents de Pictou et aux Néo-Écossais. Nous y avons investi des centaines de milliers de dollars publics depuis l’ouverture de l’Hector Heritage Quay. »
Quant à lui, Danny Cavanagh, président du SCFP-Nouvelle-Écosse, soutient que : « Cette attraction touristique emploie huit membres du SCFP s.l. 281. Ceux-ci s’occupent de l’entretien et des réparations requises par cette relique inestimable de l’histoire de Pictou. Dans tout ça, on oublie un élément très important : ce sont des emplois saisonniers, dans une ville où de nombreux résidents travaillent à l’extérieur. La perte de ces emplois syndiqués et bien rémunérés est énorme. »
« Nous aimerions voir le conseil municipal s’engager à protéger ces emplois », conclut-il.
Pour en savoir plus, contactez :
Kim Cail
Représentante nationale du SCFP
Tél. : (902) 752-2244
Danny Cavanagh
Président du SCFP-N.-É.
Cell. : (902) 957-0822
John McCracken
Représentant des communications du SCFP
Tél. : (902) 455-4180