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« Maintenant le peuple : de la crise à la justice mondiale », le deuxième congrès mondial de la Confédération syndicale internationale (CSI), a pris fin le 25 juin.  L’activité a offert au mouvement syndical mondial une occasion unique d’élaborer des stratégies pour faire face aux nombreux défis que doivent relever les travailleurs d’aujourd’hui.
 
Le deuxième congrès mondial de la Confédération syndicale internationale (CSI), qui a pris fin le 25 juin, a offert au mouvement syndical mondial une occasion unique d’élaborer des stratégies pour faire face aux nombreux défis que doivent relever les travailleurs d’aujourd’hui, selon Paul Moist, président national du SCFP.
 
Maintenant le peuple : de la crise à la justice mondiale
 
Avec plus de 1 400 délégués du monde entier, le congrès – dont le thème était « Maintenant le peuple : de la crise à la justice mondiale » – regroupait 311 organisations affiliées, qui représentaient un total de 175 millions de travailleurs de 155 pays et territoires. 
 
Comme le soulignait le magazine en ligne theTyee.ca cette semaine, si tous les membres de la CSI se rassemblaient en un seul pays, ce serait le sixième plus populeux au monde, un peu plus grand que le Pakistan et un peu plus petit que le Brésil.
 
« C’est par la CSI, le plus grand groupe de coordination au monde de syndicats indépendants, que s’exprime le syndicalisme en ces temps de crise économique et financière, déclare Paul Moist.  Il est donc extrêmement important que le SCFP s’engage aux côtés de travailleurs du monde entier aux prises avec des luttes similaires mais encore plus dramatiques que les nôtres ici au Canada. »
 
Paul Moist souligne que le fait que le congrès – le deuxième seulement des quatre années d’histoire de la CSI – ait eu lieu en même temps que les sommets du G8 et du G20, aussi tenus en sol canadien, était le fruit du hasard.
 
Le congrès de la CSI motive les syndicats
 
« On entend constamment parler du renflouage des banques et du contrôle de l’économie par des intérêts privés, poursuit-il.  Pour les membres du SCFP, ce congrès met en évidence l’inaction du gouvernement canadien dans de nombreux dossiers.  Il nous incite à poursuivre la lutte pour que notre gouvernement fédéral fasse partie de la solution au problème des changements climatiques et accorde son appui à la taxe sur les transactions, entre autres. »
 
M. Moist ajoute que l’autre avantage évident de la participation des membres de la haute direction du SCFP au congrès de la CSI est qu’il permet de nous informer, de nous motiver et de nous rappeler à quel point notre planète est petite.
 
Relever les défis ensemble, dans la solidarité
 
« Les défis que nous imposent les multinationales, le manque de financement des services publics, l’écart salarial grandissant entre riches et pauvres du Canada – nous ne sommes pas le seul pays à vivre ces problèmes.  Il est très éclairant de savoir comment les travailleurs d’autres pays s’y prennent pour relever ces défis.  En tant que plus grand syndicat du Canada, nous avons beaucoup à apprendre d’eux et, nous l’espérons, à leur offrir aussi pour créer ensemble un monde meilleur. »
 
Paul Moist soutient que le SCFP a profité du congrès pour renouveler la solidarité entre affiliés canadiens des secteurs public et privé.  Le Congrès du travail du Canada a été louangé pour son rôle d’hôte canadien.
 
« Le congrès a aussi permis de nous réunir sous la bannière de l’Internationale des services publics (ISP) afin de renforcer l’engagement des affiliés canadiens de l’ISP à l’égard des services publics ici et ailleurs dans le monde et de renouveler les liens avec des organisations d’autres pays qui sont aux prises avec des défis semblables aux nôtres. »