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Le mouvement de grève tournante des cols bleus de Montréal a connu lundi un nouveau rebondissement. Le syndicat, affilié au SCFP, a déposé une plainte au Conseil des services essentiels. Les cols bleus s’en prennent à l’administration Tremblay qui, selon eux, fait une utilisation abusive des employés manuels pendant les journées de débrayage.

Dans sa plainte, le syndicat dénonce la pratique des équipes « en attente », qui n’ont pas de tâches immédiates à effectuer, pendant que ces employés sont officiellement en grève. «On fait rentrer notre monde de façon préventive, c’est tout à fait à l’encontre des règles des services essentiels», plaide Michel Parent, président du SCFP 301. S’il y a une urgence, une grande accumulation de neige, où un événement qui met en danger la sécurité du public d’accord on va être à l’ouvrage. Mais attendre dans un garage pendant qu’on est en grève, non.» Cette utilisation de la main d’œuvre a été observée à au moins deux reprises dans les arrondissements Sud-Ouest et Hochelaga-Maisonneuve.

Les quelque 5000 cols bleus de Montréal sont sans contrat de travail depuis le 31 août 2007. Les pourparlers achoppent principalement sur le maintien des emplois et le recours à la sous-traitance, jugé excessif par le syndicat. Le SCFP 301 souhaite obtenir le statut d’employés permanents pour plusieurs auxiliaires qui travaillent sur une base régulière mais ne bénéficient pas de l’ensemble de clauses du contrat de travail. Il veut également rattraper une partie du recul de 15% dans les conditions de travail de ses membres qui avait été imposé par un arbitre il y a cinq ans.