Message d'avertissement

Attention : cette page est tirée de nos archives. Il se pourrait que notre site Internet contienne des informations plus récentes sur ce sujet. Pour le savoir, utilisez notre moteur de recherche.

Barbara Wood et Ricardo Miranda, membres du comité Justice mondiale du SCFP, ont quitté le Canada pour la Colombie cette semaine dans le cadre d’une mission d’observation internationale.

Mme Wood est directrice administrative de CoDevelopment Canada et membre de la section locale 1004 du SCFP. Quant à Ricardo Miranda, il est président de la section locale 4095, qui fait partie de la Division du transport aérien du SCFP.

La mission est coordonnée par la Misión de Observación Electoral (MOE), une organisation de la société civile colombienne qui fait la promotion de la démocratie en Colombie par l’observation et l’analyse des élections.

Le but de la mission est d’appuyer le travail de la MOE en aidant à attirer l’attention de la communauté internationale sur les élections au congrès prévues pour le 14 mars 2010. La délégation internationale comprend 22 représentants des États-Unis, du Canada, de l’Union européenne et de l’Australie.

Le groupe participera d’abord à des réunions d’information à Bogotá. Ses membres se sépareront ensuite pour se rendre dans quatre régions du pays afin de rencontrer les représentants de différents segments de la société colombienne. Ils se retrouveront ensuite à Bogotá pour discuter de leurs conclusions et élaborer un rapport.

Les élections de 2010 arrivent à un moment particulièrement sensible. Au cours de la dernière année, plus de 83 membres du congrès national colombien ont été accusés d’affiliation avec des organisations paramilitaires illégales financées par le commerce de la drogue. Les membres déshonorés – qui appartiennent surtout à la coalition dirigeante du président Alvaro Uribé – détiennent un tiers des sièges au Parlement et au Sénat de la Colombie. L’infiltration d’organisations paramilitaires au sein du gouvernement colombien fait douter de la possibilité de tenir des élections libres et équitables en 2010.

Il est aussi probable que le projet d’Accord de libre-échange Colombie-Canada soit présenté de nouveau au Parlement canadien juste avant les élections colombiennes. Le SCFP, tout comme d’autres organisations du pays, s’oppose fermement à la mise en œuvre de quelque accord que ce soit sans un examen indépendant de la situation en matière de droits de la personne.

Plus d’informations sur le travail de la délégation suivront sur scfp.ca.