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Le nouveau réseau de traitement des eaux usées ultramoderne de Whistler est en fonction et il est public.

La municipalité a organisé dernièrement une journée portes ouvertes pour montrer les nombreuses caractéristiques « vertes » de son nouveau réseau.

C’est en 2005 que les plans d’une très nécessaire mise à niveau du système de traitement des eaux usées ont été annoncés. Sans consultation publique, les gestionnaires municipaux avaient décidé de privatiser le projet par l’entremise d’un partenariat public-privé risqué.

Les travailleurs municipaux, membres de la section locale 2010 du SCFP, se sont joints au SCFP-C.-B. et au Conseil des Canadiens pour former une coalition Eaux aguets locale.

Misant sur l’opposition des citoyens, la coalition a réussi, en 2006, à convaincre la municipalité de renoncer à ses plans de privatisation, ce qui a permis à l’usine de devenir un exemple de réussite des services publics.

L’an dernier, le SCFP a publié un document de recherche analysant les avantages que donnait au conseil municipal de Whistler l’abandon du PPP pour l’usine de traitement des égouts. Le document a été rendu public à l’assemblée annuelle de la Fédération canadienne des municipalités, tenue à Whistler.

L’usine de traitement des eaux usées de Whistler est l’une des plus avancées au Canada. Son système de compostage et d’échangeur thermique fournira 95 pour cent du chauffage et de la climatisation à 2 200 résidants de la collectivité de Cheakamus Crossing (village des athlètes olympiques).

Le système énergétique de quartier (SEQ) est l’un des aspects les plus remarquables du système de gestion des déchets de Whistler. Il a remporté le prix de l’environnement 2009 de l’Association canadienne des administrateurs municipaux, de même que le prix Energy Action Award 2008 de la Community Energy Association pour la planification et le développement communautaires.

Le système réduit les émissions de gaz à effet de serre d’environ 90 pour cent par rapport aux plinthes électriques standard et de 95 pour cent par rapport au gaz naturel et aux systèmes à l’eau chaude. Les évaluations financières montrent que ce projet public permettra d’économiser à long terme.