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Consoeurs et confrères

J’ai le plaisir de vous présenter mon rapport sur les états financiers du premier trimestre de 2012, en espérant qu’il reflètera le plus fidèlement possible les actions et les activités entreprises par les membres et le personnel.

Depuis mon dernier rapport, j’ai eu l’occasion de rencontrer des centaines de leaders et de militants des sections locales aux congrès des divisions, qui ont commencé par la Saskatchewan la dernière semaine de février et qui ont pris fin la dernière semaine de mai en Ontario. Merci pour votre chaleureux accueil, votre hospitalité et votre empressement à m’aider à en apprendre plus sur vos enjeux locaux et régionaux.

Il n’est pas étonnant que les membres du SCFP de tout le Canada soient aux prises avec les mêmes problèmes, puisque les gouvernements chantent tous les louanges de l’austérité, même dans les régions où les travailleurs assurent la croissance et la prospérité. Non seulement les employeurs proposent-ils des offres qui réduisent les régimes de retraite et les avantages sociaux, mais ils sont aussi de plus en plus prêts, surtout en Ontario, à imposer des offres finales ou de nouvelles conditions en cas de menace de grève ou de lock-out.

Tous les paliers de gouvernement sont complices de cette attaque contre les travailleurs. En Saskatchewan, le gouvernement Wall a publié un document de consultation dans le cadre de l’examen de 15 projets de loi. Certains points reflètent le même désir d’étouffer l’action politique syndicale que le projet de loi C-377, présentement à l’étude à la Chambre des communes.

Bien entendu, il faudra beaucoup plus que des menaces, de l’intimidation et des lois massues pour écraser les membres du SCFP. Ceux-ci font campagne en faveur du travail qu’ils effectuent et cherchent des moyens d’assurer le dynamisme de nos collectivités. Encore à cette réunion, le Conseil exécutif national étudiera un grand nombre de demandes relatives aux campagnes à frais partagés. Nous n’avons pas
encore dépassé le budget alloué à ces campagnes, mais si toutes les demandes présentées à la réunion sont approuvées, il restera 270 000 $ pour tout le reste de
 l’année.

Les membres réagissent aussi aux attaques lancées contre les travailleurs en intensifiant les moyens d’action au travail. Après plusieurs années de relative tranquillité sur le front des grèves et des lock-outs, des milliers de membres sont
descendus dans la rue au cours des premiers mois de 2012, surtout en Ontario. À Regina, en Saskatchewan, les membres de la section locale 1594 de la Bibliothèque municipale de Regina ont organisé un bref arrêt de travail et un rassemblement à la fin de mai et ils refusent de percevoir les amendes de retard, ce qui perturbera au minimum l’utilisation de la bibliothèque par la population.

En tant que travailleurs du secteur public, nous devons créer des liens avec la communauté et mettre en lumière nos intérêts communs. Au Québec, par l’entremise de la FTQ, les membres du SCFP se sont joints aux étudiants, d’abord pour protester contre la hausse des droits de scolarité, puis pour s’opposer à la loi 78, qui limite le droit de manifester.

Nous devons aussi nous préparer, à l’interne, à faire face aux demandes croissantes en faveur d’une prétendue reddition de comptes, comme ce que prévoit le projet de loi C-377. J’ai beaucoup insisté sur ce point lorsque j’ai pris la parole aux congrès des divisions. La plupart de nos conseillers syndicaux ont participé aux cours destinés au personnel ou le feront plus tard cette année. En Alberta et en Ontario, on propose notamment un cours d’une journée et demie, « Ce que doivent savoir les conseillers syndicaux sur les finances locales ». La Direction du développement syndical a aussi
révisé la formation destinée aux secrétaires-trésoriers des sections locales. Tous ces efforts devraient aider à maintenir la santé financière de nos sections locales.

Avec le projet de loi C-377 dans le collimateur du Parlement, nous avons écrit à nos fournisseurs pour leur faire savoir que cette loi pourrait nous obliger à rendre compte de tous nos contrats et autres transactions de plus de 5 000 $. Une lettre semblable a été rédigée pour les cabinets d’avocats externes avec lesquels le SCFP fait affaire.

Je continue de représenter le SCFP au groupe de travail du CTC sur le projet de loi C-377, bien qu’étant donné les exigences de participation aux congrès de divisions du printemps, la consoeur Anne Gregory, de notre Service des affaires juridiques, a dû me remplacer souvent aux réunions.

À l’interne, je suis heureux d’accueillir la consoeur Marie-Andrée Bourgouin dans notre équipe. Nous demanderons au Conseil exécutif national, à cette réunion, d’approuver sa nomination à titre de directrice générale des ressources humaines, à compter du 28 mai 2012.

En avril, j’ai pu participer à la rencontre de tous nos comités. Nous avons assisté à une stimulante discussion d’experts qui a aidé à faire ressortir les points communs des objectifs que nos comités se sont fixés.

Les états financiers qui suivent montrent que la situation financière de notre syndicat est toujours aussi solide. J’aimerais attirer votre attention sur certains points :

  • Avec l’achèvement des travaux au nouveau bureau régional de l’Ontario, notre Fonds pour les édifices régionaux est maintenant épuisé. Nous recommençons à zéro et nous ferons croître le Fonds de 1 million de dollars par année, jusqu’au prochain grand projet d’immobilisations.
  • Bien que nous continuions à suivre notre feuille de route en matière de capitalisation des avantages sociaux futurs, les délais se prolongent. Nous avons fait des progrès, mais le passif actuariel a augmenté. Nous étudierons de nouveau la question avec le Conseil exécutif national avant la fin de l’année.
  • Cela dit, nous affichons un surplus pour 2011. Le Conseil exécutif national discutera, à cette réunion, des façons d’allouer les surplus non affectés pour aider nos membres à relever les défis qui les attendent.