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Une introduction

La Conférence des Nations Unies sur le changement climatique de 2009 (Conférence des Parties – COP 15) aura lieu à Copenhague, au Danemark, du 7 au 18 décembre 2009. C’est là que des dirigeants et des milliers de personnes du monde entier se réuniront pour en arriver à une nouvelle entente internationale sur le changement climatique.

Le but de la COP15 est de conclure un accord exécutoire sur le climat mondial qui s’appliquera après 2012. Les organisateurs espèrent inclure autant de pays que possible dans l’accord, qui devrait contribuer à réduire les gaz à effet de serre (GES) dus à l’être humain dont les conséquences sont négatives pour le climat. L’entente remplacera le protocole de Kyoto, qui doit prendre fin en 2012.

Il n’est pas exagéré de dire que la planète en est à un point critique. L’entente qui sera élaborée à Copenhague doit aiguiller le monde sur la voie d’un avenir véritablement durable, à faibles émissions de carbone, en s’engageant à réduire les GES pour prévenir les perturbations atmosphériques et empêcher les températures sur terre de grimper de plus de 2 degrés Celsius en moyenne.

Selon la science du climat, les émissions mondiales de GES doivent culminer et commencer à diminuer avant 2020. L’entente de Copenhague couvrira, au minimum, les années comprises entre 2013 et 2017, la période vitale pendant laquelle les émissions mondiales doivent plafonner, puis diminuer. L’absence d’une entente (ou une entente faible) à Copenhague pourrait sceller les effets draconiens des GES sur le climat et, par conséquent, sur la santé et la sécurité des êtres humains et sur l’économie du monde.

Les trois points principaux points sur lesquels une entente doit être conclue sont :

  • Une limite du réchauffement climatique fondée sur des faits scientifiques.
  • Des cibles adéquates à moyen et long terme de réduction des GES pour les émissions des pays industrialisés.
  • Un soutien financier aux mesures d’adaptation climatique qui devront être prises pour les pays en développement.

 Le dossier en matière de changement climatique du gouvernement Harper est déplorable. Le Canada est souvent cité parmi les pires pays au monde à cet égard. Mais le gouvernement Harper ne parle pas au nom de tous les Canadiens. Les membres du SCFP et d’autres citoyens progressistes au Canada doivent faire pression sur le gouvernement pour qu’il s’efforce de conclure une entente solide et équitable à Copenhague.