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Les membres du secteur municipal du SCFP dans la région de Montréal vivent des jours d’intense mobilisation en vue d’obtenir de nouvelles conventions collectives.

Sur la Rive-Sud, les cols bleus de Châteauguay mènent une grève de 48 heures, de jeudi à minuit une jusqu’à vendredi, 23h59, qui survient après qu’ils ont tenté de négocier une entente pendant presque deux ans. Ils assurent les services essentiels à la santé et à la sécurité de la population. Les négociations achoppent notamment sur les impacts de la construction d’un complexe multisports que la Ville compte réaliser en partenariat public-privé (PPP).

Dans l’ouest de l’île, les 23 cols bleus de Beaconsfield sont en grève générale illimitée depuis minuit une le vendredi 18 septembre. Les syndiqués cherchent à obtenir des clauses pour garantir les emplois face à la multiplication de la sous-traitance. Ils s’opposent de plus aux « clauses orphelins », ou clauses discriminatoires, que la Ville souhaite instaurer.

Toujours dans l’ouest de l’île, bonne nouvelle à Dorval, où 98% des cols bleus ont voté mercredi en faveur d’une nouvelle convention collective. D’une durée de huit ans, et prenant fin en décembre 2013, la nouvelle convention collective prévoit des hausses salariales globales de 18,25% (soit entre 2% et 2,75% par année). Le syndicat a obtenu l›établissement d’un niveau d’effectif garanti à 80 employés permanents. Autre gain intéressant, les assurances collectives seront dorénavant payées à 100% par l’employeur.

Plus près du centre-ville, c’est à 84% que les cols blancs de la Ville de Westmount se sont prononcés en faveur du déclenchement de la grève, au moment jugé opportun, lors d’une assemblée générale tenue mercredi soir. Les cols blancs sont sans contrat de travail depuis le 30 juin 2006. Le différend porte sur le refus de l’employeur de verser des primes aux salariés qui doivent travailler en dehors des heures normales, ainsi que sur les conditions salariales.

Et à Montréal même, le mercredi 16 septembre, le gouvernement du Québec a accepté rapidement la demande du syndicat des cols bleus de Montréal de nommer un conciliateur pour faire débloquer les négociations avec l’administration du maire Gérald Tremblay. Deux semaines plus tôt, le 31 août, les cols bleus avaient mené une grève de 24 heures pour sensibiliser la population. « Les bleus » sont sans contrat de travail depuis plus de deux ans. Ils dénoncent l’entêtement de la Ville, soulignant le recul de 15% dans leurs conditions de travail subi en 2004 lors de l’imposition d’une convention par un arbitre.