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Les délégués au Congrès de la Division de Terre-Neuve et Labrador du SCFP se sont joints aux travailleurs d’Abitibi Bowater à la papeterie de Grand Falls-Windsor afin de dénoncer la tentative de la compagnie de renier ses obligations en matière de régimes de retraite et de primes de départ.

Hier, le SCEP a remporté une importante victoire en cour au Québec. Un juge a rendu une décision confirmant que la compagnie a l’obligation de respecter ses engagements en matière de régimes de retraite.

Le président du SCFP-Terre-Neuve et Labrador, Wayne Lucas, a déclaré : « La première résolution présentée au congrès a trait à la scandaleuse manœuvre d’Abitibi Bowater visant à se défiler de ses responsabilités envers ses travailleurs. La compagnie doit respecter les ententes écrites qu’elle a signées avec ses travailleurs. C’est aussi simple que ça. Notre résolution fait aussi appel au gouvernement fédéral afin qu’il modifie la loi de façon à ce que les retraités soient les premiers créanciers à être payés en cas de faillite. »

Le SCFP-Terre-Neuve et Labrador demande aussi au gouvernement de Danny Williams de payer les primes de départ qui sont dues aux anciens employés d’Abitibi Bowater et de déduire ces sommes de ce qu’il versera à la compagnie à la suite de l’expropriation de ses biens.