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Les membres de la section locale 105 du SCFP, qui s’occupent du traitement des déchets et du recyclage sur l’île d’Haida Gwaii (Îles de la Reine-Charlotte), ont remporté une grande victoire lorsque les administrateurs du District régional de Skeena Queen Charlotte (SQCRD) ont décidé que ces services resteraient publics.

« Nous tenions à ce que la collectivité ait l’heure juste et comprenne les conséquences possibles de la privatisation sur les services, a expliqué Al Gallupe, conseiller syndical du SCFP national. Au bout du compte, nous avons maintenu le statut public d’un service essentiel, nous avons contribué à la protection de l’environnement et nous avons judicieusement utilisé l’argent des contribuables. »

La section locale n’a pas tardé à réagir lorsqu’elle a appris qu’à la suite d’un bris qui a rendu l’excavatrice inutilisable, la SQCRD était à la recherche de soumissionnaires pour un projet de privatisation du site d’enfouissement et du centre de tri de l’île. Les tarifs ont été augmentés pour remédier aux années de sous-financement qui avaient durement éprouvé le ramassage des déchets, mais le SQCRD s’est quand même tourné vers la sous-traitance.

« Nous craignions surtout que l’île perde le contrôle du système de gestion des matières résiduelles, a déclaré Thor Collinson, chef d’équipe au site d’enfouissement depuis plus de dix ans. Maintenant, nous savons que le service sera assuré par des gens compétents et conscients du caractère vital de ce service public. »

La section locale a fait campagne sans relâche, en participant à des réunions du SQCRD, en s’adressant au public directement ou par des publicités dans les journaux et à la radio, et en faisant du lobbying auprès des administrateurs du SQCRD. Le Conseil du travail de Prince Rupert et du district ainsi que le grand public se sont joints aux membres de la section locale 105 du SCFP pour manifester devant les bureaux du SQCRD à Prince Rupert. Avec l’aide du SCFP national et de la section locale, le service de la recherche du SCFP a préparé un rapport qui démontre que la privatisation de ces services ne génèrerait aucune économie à long terme.

Le journal local a salué « la prise de position ferme du SCFP contre la sous-traitance ». La section locale a reçu l’appui du public et des militants environnementaux et syndicaux de la région. Un groupe communautaire a même occupé le centre de tri pour protester et a cadenassé les portes. Le Conseil consultatif de l’Île sur la gestion des matières résiduelles, un comité de citoyens nommé par le SQCRD qui s’est aussi beaucoup investi dans cette campagne, a vigoureusement pris parti pour le maintien des services publics.

Le SCFP a exhorté le conseil d’administration du SQCRD à garder le service public et à embaucher un directeur sur place afin d’améliorer la qualité du service. Et c’est exactement ce que le conseil d’administration a décidé de faire en votant le 20 février.