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Plus de 150 personnes ont assisté à une soirée d’information le 4 février pour en savoir plus sur les récentes décisions du conseil municipal qui pourraient mener à la privatisation du traitement de l’eau de la ville.

En novembre, le maire et huit conseillers ont voté en faveur de « l’exploration » de l’idée de créer « un nouveau modèle d’affaires autonome pour exploiter les installations appartenant à la Ville ».

Ils ont aussi approuvé le recours à une méthode d’affaires (un partenariat public-privé ou PPP) pour « concevoir, construire, financer et exploiter » les centres de distribution de l’eau potable et de traitement des eaux usées.

Tony Clarke, de l’Institut Polaris et co-auteur de L’or bleu (avec Maude Barlow, du Conseil des Canadiens), a donné des exemples dans le monde où des sociétés des eaux ont pris le contrôle des systèmes de traitement et de distribution de l’eau, avec des conséquences désastreuses. « Il est temps que les citoyens deviennent les gardiens de leur eau – à défaut de quoi nous risquons à brève échéance de vivre une immense crise de l’eau. »

Lynne Fernandez, du Centre canadien des politiques alternatives (Manitoba), a expliqué le contexte des décisions prises par le conseil municipal et les effets que celles-ci pourraient avoir sur les citoyens de Winnipeg. Elle a souligné que même si le conseil soutient qu’il se borne à explorer différentes méthodes de prestation des services, il a déjà adopté une démarche plus commerciale pour répondre aux besoins en matière d’eau publique.

L’auditoire était formé de divers représentants du public. Les questions ont porté surtout sur la façon dont les PPP pourraient fonctionner et sur ce que peuvent faire les citoyens pour empêche le glissement vers la privatisation.

Une coalition de groupes communautaires, étudiants, religieux, environnementaux et syndicaux critique les gestes posés par la Ville. Ses membres demandent au conseil municipal de consulter la population sur ces enjeux importants et de faire preuve de plus de transparence en ce qui a trait à tous les projets de PPP qu’envisage la Ville pour l’infrastructure publique. L’activité était organisée par le SCFP-Manitoba, la Canadian Catholic Organization for Development and Peace, le Congrès du travail du Canada, la Fédération canadienne des étudiantes et étudiants, Manitoba EcoNetwork, le Centre canadien des politiques alternatives, la Coalition des citoyens de Winnipeg, le Conseil des Canadiens, le Conseil du travail de Winnipeg et la section locale 500 du Syndicat canadien de la fonction publique.

Consultez www.cupe500.mb.ca pour en savoir plus sur la campagne Positively Public de la section locale.