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Deux membres du SCFP sont à Mexico cette semaine pour assister à la conférence Sida 2008. Roger Procyk, du Conseil national des autochtones, partage son expérience et ses impressions de la conférence.

Le 2 août 2008 – La route fut difficile à partir du ‹Peg pour nous rendre en Ontario et ce, jusqu’à l’atterrissage à l’aéroport Pearson de Toronto.

Le 3 août 2008 – L’autobus à destination de Mexico a quitté à temps. J’ai rencontré le confrère Gerry Lavallée, coprésident du Comité du triangle rose, dans l’avion. Nous sommes descendus ensemble de l’avion à l’aéroport Benito Juarez et avons partagé un taxi en route vers l’hôtel Camino Real.

Nous avons pris un autre taxi ensemble après le petit-déjeuner, avec un café con leche pour moi. On vous apporte une tasse de café noir chaud avec un petit casseau de lait sur le côté. C’est vous qui mélangez le tout. ¡Muy excelente!

Ensuite, j’ai pris l’autobus en route vers la conférence Sida 2008, tenue pour la première fois au Mexique. L’autobus nous a amenés dans une autre partie de la ville, jusqu’à un modeste bâtiment qui abrite le programme de 2e étage (La Red Mexicana). Il s’agit d’un réseau de personnes atteintes du VIH/Sida dont la mission est de renforcer les capacités des clients ainsi que des membres de leur famille. L’organisation compte quatre ou cinq chambres à partir desquelles 12 employés et 30 bénévoles offrent des services de formation, de counseling et de dépistage d’ITS et de VIH. Ça ressemble beaucoup au centre de santé communautaire 9 Circles de Winnipeg. L’organisation a une banque de médicaments qu’elle utilise pour collecter les médicaments non utilisés (de clients ayant changé de médication ou développé des résistances, etc.). Ensuite, elle les redistribue aux autres clients qui en ont besoin.

À l’ouverture officielle de cette conférence, on a annoncé que le Mexique offre un « accès universel » aux médicaments contre le VIH. Bien qu’une telle annonce puisse faire l’affaire à une conférence de presse et frapper la bonne note politique, il s’agit davantage d’un idéal que d’une réalité sur le terrain. Autrement, cette organisation n’aurait pas à gérer une banque de médicaments contre le VIH pour desservir des centaines de clients comme elle le fait.

Aux dires du personnel, qui est fier de compter dans ses rangs des personnes infectées du VIH, les clients sont majoritairement des hommes. Ils évaluent le nombre de personnes infectées au Mexique à quelque 162 000 sur une population totale de 110 millions d’habitants.