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Après trois ans de lobbying, des syndicats et des groupes de la société civile ont réussi à convaincre le G8 de renouveler son engagement à fournir un accès universel à la prévention, aux médicaments et aux soins du sida d’ici 2010, d’après un communiqué diffusé le 9 juillet par la Confédération syndicale internationale, basée à Paris.

Les pays du G8 se sont aussi engagés à renforcer les systèmes de santé et à instaurer un mécanisme de suivi de leurs mesures de lutte contre le HIV/SIDA, selon la CSI. En outre, ces pays élargiront les programmes de lutte contre les maladies infectieuses et amélioreront l’accès aux médicaments, aux vaccins et aux autres produits essentiels pour la santé.

Selon la CSI, le récent sommet du G8 à Hokkaido, au Japon, a débouché sur « la promesse d’augmenter la couverture de l’OMS à 2,3 travailleurs de la santé par 1 000 personnes. Les pays du G8 ont du même souffle réclamé de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) l’instauration d’un code de pratique volontaire pour un recrutement éthique des travailleurs de la santé et exigé l’établissement de balises spécifiques, définies par chacun des pays, pour en améliorer la surveillance et l’évaluation ».

Dans le cadre du programme syndical mondial de lutte contre le sida (Global Union AIDS Program  ou GUAP), des syndicats du monde entier ont fait du lobbying auprès des ambassades du G8, des ministres du travail, de la santé et de l’environnement aux Nations Unies, de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) et d’autres organismes.

Mises à part les questions de santé publique, le G8 n’a rien dégagé de substantiel sur d’autres enjeux cruciaux, comme l’économie mondiale, la finance, la corruption, les changements climatiques, le développement de l’Afrique et la sécurité alimentaire dans le monde.

Pour lire le texte complet de la déclaration de la Commission syndicale consultative auprès de l’OCDE :  http://www.tuac.org/en/public/e-docs/00/00/02/A9/document_doc.phtml