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Il faut donner des dents aux règles qui s’appliquent aux soins de longue durée

Les pensionnaires des foyers de soins de longue durée de l’Ontario ont besoin de normes plus strictes, pas de vagues rapports proposant des « lignes directrices volontaires ».

Voir aussi : Le SCFP, l’UIES, l’AIIO et le SEFPO demandent l’application d’une norme minimale de 3,5 heures de soins directs par jour pour les pensionnaires des foyers de soins de longue durée de l’Ontario <?p>

Les syndicats réagissaient aux articles de presse affirmant que plus de 60 pour cent des établissements de soins de longue durée de l’Ontario ne répondent pas aux normes de soins minimales exigées par la province.

Le gouvernement McGuinty semble avoir enterré sous le rapport Shirlee Sharkey ses promesses électorales sur la restauration et l’amélioration des normes de soins dans les foyers pour personnes âgées.

Mme Sharkey, ancienne présidente de l’association représentant les foyers de soins de longue durée en majorité à but lucratif de l’Ontario, a publié le rapport commandé par le gouvernement en mai 2008.

Le SCFP-Ontario a rédigé une critique détaillée du rapport Sharkey et soutient que sa vision non interventionniste de la gestion des foyers de soins de longue durée mènera à d’autres histoires d’horreur.

« Comment régler un problème comme la mauvaise qualité des soins prodigués dans nos foyers de soins de longue durée? En instaurant des normes minimales que le gouvernement fera respecter, et non en produisant de vagues rapports qui ne font que favoriser la déréglementation et perpétuer l’absence de reddition de comptes », a déclaré Sid Ryan, président du SCFP-Ontario.