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Paul Moist va épauler solidement les délégués des Travailleurs canadiens de l’automobile (TCA) à leur congrès sur la convention collective et l’action politique qui a lieu cette semaine à Toronto.

Il prendra la parole le mercredi 11 juin à 11 h 30 au Sheraton Centre, 123, rue Queen West, pour souligner le plein appui des membres du SCFP de partout au Canada afin de juguler l’hémorragie des pertes d’emplois dans le secteur manufacturier en général et dans l’industrie automobile en particulier.

Plus tôt dans la journée, Paul Moist sera à Oshawa à 8 h pour appuyer les syndiqués des TCA qui manifestent devant le siège social de General Motors.

Voici un aperçu des déclarations de Paul Moist.

À propos de General Motors : « Ça ne se fait pas de signer une entente, de la jeter trois semaines plus tard et de fermer une des usines les plus productives d’Amérique du Nord. Les travailleurs ne laisseront pas passer cela sans broncher », selon Paul Moist.

Sur la solidarité entre les TCA et le SCFP : « Sous Mike Harris, vous étiez les plus fidèles alliés du SCFP dans le secteur privé. Récemment, votre économiste Jim Stanford a défendu les services publics avec brio au Groupe d’experts indépendant de la Ville de Toronto. Vous avez accueilli chaleureusement des lockoutés du Journal de Québec à la réunion de votre Conseil en mars dernier. Nous allons être là pour vous comme vous avez été là pour nous. »

Sur les accords de libre-échange : « Après deux décennies de libre-échange, le bilan pour les travailleurs est clairement négatif. Maintenant, Harper négocie de nouveaux accords avec la Colombie et la Corée du Sud. Notre gouvernement ne doit pas négocier avec un régime qui assassine les syndicalistes, ni avec un pays qui veut un accès illimité au marché automobile nord-américain tout en gardant ses propres frontières fermées. Harper devrait plutôt discuter avec les syndicats d’une véritable stratégie industrielle pour le 21e siècle, pour que les travailleurs passent avant les baisses d’impôts des compagnies et avant les accords de libre-échange bidon! »

Sur l’unité du mouvement syndical : « Il nous faut marcher ensemble et rester ensemble. Le mouvement syndical ne peut se permettre la division et doit surmonter les différences. »

Citant le syndicaliste émérite Bob White : « Ce ne sont pas les débats qui vont nous faire mal, c’est le silence. »

S’adressant aux manifestants à Oshawa: « Nous allons marcher avec vous et travailler à défaire ceux qui refusent de vous appuyer. Aux prochaines élections fédérales, nous pourrons montrer concrètement ce que signifie perdre son emploi aux députés conservateurs Jim Flaherty et Colin Carrie. »