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Paul Moist, président national du SCFP, et Barry O’Neill, président du SCFP-C.-B., se sont joints aux travailleurs en lock-out de la section locale 410 du SCFP mardi pour appuyer leur lutte en faveur de l’équité salariale. Les manifestants avaient entouré l’édifice de la bibliothèque centrale et se passaient un dollar – l’équivalent anglais de « se renvoyer la balle » – en se pointant du doigt pour montrer que les élus locaux refusaient de prendre leurs responsabilités et d’agir pour mettre fin au lock-out.

Paul Moist a remercié les travailleurs de bibliothèque pour leur énergie et leur engagement. « En faisant tout ce que vous pouvez pour gagner, vous corrigez une injustice qui a été infligée à des générations de travailleurs de bibliothèque. Oui, nous croyons à l’équité. Nous appuyons les bibliothèques et le système de bibliothèques publiques. » Barry O’Neill a transmis les salutations et le message de solidarité des 75 000 membres représentés par le SCFP dans la province. Il a encouragé les membres en lock-out de la section locale 410 du SCFP. « Cette lutte vaut tous les efforts que nous y investissons et, au point où nous en sommes, nous ne pouvons pas perdre. »

Avant le début de la manifestation, un groupe communautaire appelé « Our Libraries » (Nos bibliothèques) avait organisé un rassemblement dans la cour intérieure de la bibliothèque pour exiger la réouverture des bibliothèques. L’appui public des travailleurs lockoutés a été extraordinaire.

Les membres de la section locale 410 du SCFP sont en lock-out depuis le 19 février. Le principal point en litige est l’équité salariale. La section locale 410 du SCFP avait conclu, en 1992, une lettre d’entente promettant l’équité salariale avec les employés municipaux. Des évaluations d’emploi conjointes ont été menées et approuvées par les deux parties. Quinze ans plus tard, les travailleurs des bibliothèques sont les seuls employés municipaux de Victoria toujours privés d’équité salariale.