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La conférence des Nations Unies sur les changements climatiques tenue à Bali, en Indonésie, a pris fin avec quelques gains, quelques pertes et beaucoup de travail à faire.

John Baird, ministre de l’Environnement du Canada, a soutenu la ligne dure pendant la majeure partie de la conférence, s’opposant à la tendance mondiale à la réduction des gaz à effet de serre. C’est en partie à cause des immenses pressions exercées par l’Union européenne, les groupes environnementaux, les militants et les syndicats que le gouvernement de Stephen Harper a dû revenir sur sa position initiale d’opposition à la réduction des gaz à effet de serre.

La décision du gouvernement Harper de cesser son obstruction aux négociations était positive. Mais le plus enthousiasmant, à la conférence de Bali, c’est qu’il y a désormais consensus sur la nécessité de réduire radicalement les émissions de gaz à effet de serre. L’importance de ces réductions et les cibles définitives n’ont pas été précisées et il reste donc beaucoup de travail à faire.

Mais la promesse de changement était dans l’air, en grande partie grâce aux immenses pressions exercées par les groupes environnementaux, les partis politiques et les groupes militants. Il y a eu des pétitions en ligne, des campagnes et des manifestations et, bien sûr, des négociations face-à-face. Le ministre de l’Environnement, John Baird, était seul à s’opposer aux réductions radicales et, en fin de compte, il a dû s’incliner.

On peut faire preuve d’un optimisme prudent et il y a des raisons de croire, au niveau international, que des mesures plus sérieuses et plus importantes seront prises pour diminuer les émissions. Le cri de ralliement des peuples de la planète a été entendu à Bali et ces voix ne peuvent pas être ignorées.