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Une grande société à un oeil sur les garderies canadiennes

La plus importante entreprise de services de garde au monde semble être engagée dans une vague d’achats frénétiques au Canada – un développement qui constitue une menace pour l’avenir d’un système public de garde à l’enfance sans but lucratif.

Au cours des derniers mois, une entreprise du nom de 123 Busy Beavers Learning Centres a approché des Centres de la petite enfance à but lucratif de Colombie-Britannique, d’Alberta et d’Ontario afin de leur demander s’ils étaient disposés à vendre.  Malgré un nom qui semble bien canadien, 123 Busy Beavers Learning Centres est affiliée à l’immense multinationale australienne des services de garde, ABC Learning Centres.

Le SCFP a contribué à trouver l’information sur les liens étroits qui unissent 123 Busy Beavers et ABC Learning par le biais d’une société de services de garde appelée 123 Global.

L’expansion de ces grandes entreprises au Canada aura pour effet de détourner les fonds publics vers l’entreprise privée, d’affaiblir la réglementation, de faire hausser les frais d’utilisateurs et de déclencher les mécanismes de lois commerciales restrictives.

L’entreprise ABC Learning a nié être liée aux achats de garderies qui sont en cours.


L’Ontario doit 78 millions aux femmes

En Ontario, l’équité salariale a force de loi depuis près de 20 ans et pourtant, le gouvernement ontarien doit 78 millions aux travailleuses.

D’ici 2011, ce chiffre atteindra 467,9 millions.

Les femmes en question – elles sont plus de 100 000 – occupent des emplois à prédominance féminine, comme c’est le cas dans les centres de la petite enfance où on utilise une méthode de comparaison indirecte pour l’équité salariale.

« De nombreuses travailleuses de garderies et de centres de la petite enfance vivent dans la pauvreté parce que ce gouvernement n’a pas respecté sa promesse de financer l’équité salariale, affirme le secrétaire-trésorier du SCFP-Ontario, Fred Hahn.  Si les libéraux de Dalton McGuinty ont une véritable volonté de réduire la pauvreté, ils pourraient commencer par respecter leurs obligations légales en matière d’équité salariale. »


Le personnel d’entretien se joint à la section locale 3339 de l’Université Simon Fraser

La section locale 3338 du SCFP compte 139 nouveaux membres après avoir syndiqué les travailleurs de l’entretien ménager des campus Burnaby et Surrey de l’Université Simon Fraser.

Joann Field, vice-présidente de la section locale 3338 du SCFP, dit que sa section locale est déterminée à travailler avec ses nouveaux membres afin de régler des enjeux demeurés en suspens.  « Nous avons, au sein de notre section locale et du SCFP, les capacités et les ressources nécessaires pour enfin offrir à ces femmes et ces hommes un lieu de travail véritablement syndiqué. »

La section locale 3338 du SCFP représente les travailleurs de bureau, de soutien, de la technique et d’autres secteurs sur tous les sites de l’Université Simon Fraser.


Le SCFP prédit le chaos en éducation suite au changement au financement

Un changement de dernière minute à la formule provinciale de financement forcera les conseils scolaires à composer avec 50 millions de moins cette année.

Le président du SCFP-Colombie-Britannique, Barry O’Neill, affirme que ce changement de dernière minute à la formule de financement rend complètement futile tout l’exercice de planification effectué par les conseils.  « Parents, élèves, personnel et enseignants prennent tous le temps de participer aux consultations budgétaires.  Ensuite, sans aucun préavis, le ministère change les règles.  Voilà qui ajoute encore aux inquiétudes que le public nourrit à l’endroit du financement de notre système d’éducation de la maternelle à la 12e année. »

Le SCFP encouragera les districts scolaires à demander au gouvernement qu’il revienne sur ce changement.


Le lock-out au Journal de Québec a six mois

Six mois après avoir été mis en lock-out par leur employeur, le moral des travailleurs du Journal de Québec demeure excellent.

Il s’agit d’une période difficile. Des familles ont éclaté.  Des vies ont été changées.  Et la culture de ce quotidien qui n’avait jamais connu de conflit de travail en 40 ans d’existence sera transformée à jamais.

Pour plusieurs, MédiaMatinQuébec a été l’inspiration qui leur a permis de tenir bon.  Les travailleurs ont commencé à publier ce journal quotidien et gratuit deux jours seulement après le début du lock-out.

Quebecor s’est adressé aux tribunaux pour tenter d’empêcher les travailleurs de publier leur journal, mais chacune des tentatives de l’entreprise s’est soldée par un échec.

Les syndicats ont obtenu gain de cause après avoir déposé une plainte contre l’entreprise sur la base de la loi anti-briseurs de grève de la province et ils viennent d’en déposer une autre.


Lancement d’une campagne de lutte à la pauvreté au Canada Atlantique

Les sections locales SCFP de Halifax ont lancé le 27 octobre la campagne SCFP-Oxfam pour les services publics.

La campagne met l’emphase sur l’importance des services publics – l’éducation, les soins de santé, l’eau potable et l’hygiène – dans la lutte contre la pauvreté au nom de tous.  Ces services ont été essentiels au développement du Canada.

Des millions de personnes parmi les plus pauvres au monde souffrent et meurent chaque jour parce qu’elles n’ont pas accès à de l’eau potable, à des toilettes qui fonctionnent, aux soins de santé et à l’éducation.

La privatisation de ces services, ce que de nombreux pays pauvres sont forcés de faire, contribue à exclure encore d’avantage les gens les plus pauvres et les plus vulnérables.


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