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Le chef du NPD fédéral Jack Layton a ouvert son discours aux délégués en les remerciant de « défendre comme nul autre syndicat les enjeux qui nous préoccupent. Le travail des membres du SCFP partout au pays est exemplaire. »

Parmi ces enjeux prioritaires pour les familles de la classe ouvrière, il a mentionné les services de garde universels. Il a montré en exemple le réseau de services de garde du Québec, où les familles ont accès à des places à seulement sept dollars par jour.

« Les employés municipaux, a poursuivi Layton, sont les premiers à voir à quel point les infrastructures sont en mauvais état au pays. » Selon lui, une bonne part des surplus fédéraux de 14 milliards de dollars devrait servir à corriger la situation.

« Les gens ont de plus en plus de difficulté à bien faire vivre leur famille. Les Canadiennes et Canadiens doivent travailler de plus longues heures, encore et encore. Une étude vient de démontrer que nous travaillons 200 heures de plus par année qu’il y a 10 ans », a-t-il souligné.

Sur la question de la privatisation des soins de santé, Jack Layton a affirmé que « ce que nous dépensons en santé ne doit pas aboutir dans les poches des multinationales. Cet argent doit servir directement à améliorer notre système public. »

Il a cité l’ancien chef du NPD et pionnier de l’assurance-maladie Tommy Douglas, qui disait : « L’accès universel aux médicaments est la prochaine étape de l’assurance-maladie, et comptez sur nous pour aller de l’avant. »